"Are you sitting confortably?, Then we'll begin..."
Ainsi commençait un album qui a marqué ma vie à jamais en 1983.
Comme le sommeil est un luxe que je ne permets plus, je me trouve des choses à faire en pleine nuit.
Cette nuit-là je cherchais l'album Standing In the Dark de Platinum Blonde introuvable depuis 10-15 ans. Je l'ai trouvé en vinyle pas mal partout mais comme je n'ai plus le support ça m'est pas mal inutile. Quoique ce n'est pas vrai même la pochette ferait encore une décoration agréable qui évoque de merveilleux souvenirs pour moi. (L'amoureuse n'est pas d'accord, "Dans le garage, peut-être..." dit-elle)
Sur Ebay, je l'ai trouvé en cd. À un seul endroit, un endroit où ils sont très très conscients qu'ils sont les seuls au monde à l'avoir. Ils le vendent 206$ !!!!!!!! Un cd!!!! 3 gringalets de l'Ontario!!!!...
J'ai été dans le garage, j'ai ouvert le deuxième tiroir du fond où on croit à tort que j'y garde des outils (moi!!! PFFFFF!!!) J'ai éternué à cause de la poussière sur ma cassette, je me suis déniché un lecteur de cassette à moitié pucké, j'ai reculé la face A.
...Vous vous rappelez? Face A, Face B? Vous avez déjà reculé au début ce que vous alliez écouté comme musique? Vous avez déjà entendu le son strident qui nous dit que la cassette va commencer bientôt et qui clôt aussi les cassettes?
Bonheur in the dark.
Doesn't Really Matter a été le coup de foudre. La totale. Le grain du vidéo, le grain du son de la guitare de Sergio Gallo que je recherche toujours dans la musique d'aujourd'hui, les deux filles duquel j'étais tombé follement amoureux, la scène des objets volants, les costumes futuristes, l'éclairage underground, les maquillages à la Bowie (la vraie idole), le solo de drum de Chris Steffler que je croyais le plus "flasheux" au monde (on disait ça de même dans le 418) et qui me parait bien ordinaire aujourd'hui...Wow! je la connais encore par coeur et la chante en parfait synchronisme jusqu'au cri abyssal de la fin. Zéro virilité dans la nuit de mon sous-sol du 450.
Standing in the Dark et cette ligne de base parfaite jouée par Mark Holmes et chantée avec son accent de Manchester (where he was born and grew up). Ce clip à cheval entre Dr Strangelove et Mad Max. Freaking amazing!!!!!
Sad Sad Rain est un morceau que je fredonne toujours de nos jours quand la pluie semble affecter mes contemporains (sur ma planète on aime aussi la pluie et elle n'est jamais triste). L'intro de Steffler à la batterie qui laisse croire à des torrents s'abbattant sur une cloison de bois, la guitare mélodique de Gallo, ,le ton plaintif de Holmes, le solo de guitare de Gallo épouse encore le grain sonore qui me plait tant et qu'on entend trop rarement.
Take It From Me, J'aime encore l'intro, ce refrain hurlé du fond d'un caniveau, cette batterie électronique qui mitraille à l'occasion et ce solo de Gallo qui laisse entendre Mark Holmes revenir en deuxième guitariste. aaah la belle époque du "je sais pas comment finir ma toune alors je vais faire un fade..."
Cast a Shadow, deuxième ballade avec son petit riff à la The Police. Deuxième ballade, deuxième chanson à se terminer sur uen phrase plutôt que sur une note de musique.
Fin de la face A
Leaders in Danger, aaaaaaaaah ouvrir un deuxième côté avec une petite guitare "au trot", full 1983!!!!!!! Maiden a fait presque toute sa carrière sur des bases qui trotte de même. Et ce son de guitare si chéri!!!! J'adoooooooore! Holmes chante comme les gars de Devo là-dessus. Et ces voix de grands prêtres vaudous vers la fin...très Bowie.
Not In Love, Et pourtant c'était tout le contraire, Mirabo Pichard qu'elle s'appelait, sa mère était allemande, et elle était tout simplement renversante de beauté pour mes ti-yeux. mais c'est sur un autre qu'elle venait se renseigner auprès de moi. "pis? il te parle tu de moi?". Mon seul fait d'armes pour elle, je lui ai volé un antisudorifique dont elle avait besoin à l'épicerie.
Minable.
(sadly)We were not in love.
Video Disease, cette utilisation de la base, fabulous!!!!!!!! quelle naiveté de craindre les invasions vidéos...on tapait encore à la machine à écrire dans ce temps-là...
Take me over, take me over, take me over
All Fall Down, La batterie de type "je frappe à la porte de ton désarroi", la base qui domine le rythme, la guitare ambiante...purrrrrrrfect!
Cinderella Story, Platinum Blonde en mode My Bloody Valentine.
Wow! je me rappelle toujours de toutes les paroles après toutes ses années!!
Fin de la Face B.
Petit son strident.
J'ai salemement bien dormi.
J'ai rêvé de fixatif et de filles avec des bandeaux dans les cheveux qui voulaient danser des slows avec moi.
Si vous trouvez Standing in The Dark au complet en CD quelque part, faites-moi signe.
C'est m'a pré-adolescence chérie qui s'y cache.