Au bout de la nuit

Un bon ménage dans la police de Los Angeles ne fait jamais de mal, Au bout de la nuit ou Street Kings en anglais, nous présente un flic aux manières assez radicales, ils éliminent les racailles, les horreurs, sans lésiner sur le nombre de balles tirés. Mais voilà, ce flic, il est limite limite, à boire de mignonnettes de vodka un peu à chaque fois qu'il prend le volant, avant et après une mission... Son ancien coéquipier va se faire dessouder et même si ce n'était pas franchement la joie entre les deux bonhommes, il va essayer de comprendre ce qui a pu se passer et surtout si la police trempe dans cette histoire franchement pas clair.
Alors, j'ai vu la fin venir dés les premières minutes, ce qui m'a à moitié foiré le film. Mais l'ennui n'était pas présent pour autant et c'était une bonne surprise, la sombre sobriété des massacres et du film m'a attrapper sans réellement me lâcher avant la fin du film.
C'est un Keanu Reeves, limite bouffi et un peu usé qui joue ce policier sans grande pitié avec les racailles de L.A., Forest Whitaker, qui décidément adore joué les inspecteur se débrouille aussi bien qu'il peu dans un personnage qui ne lui va pas franchement à mon gout. Les bonnes surprises étaient de voir Chris Evans (II) qui s'éloigne de ses rôles de petit con, drôle mais un brin caractériel et stupide pour devenir le pauvre gars, le gars bien, un brin courageux et trop jeune pour ce genre de film. Et puis il y a Hugh Laurie, qui ne boite pas mais qui garde le même jeu que dans docteur house, même mimiques, même intelligence froide et c'est sympa à voir.

Au bout de la nuit est un de ses polars noirs dont l'on ne compte plus le nombre de tués mais qui n'arrive pas franchement à surprendre ou à bouleverser mais qui fait passer 1h40 assez rapidement. Alors ce n'est pas le film indispensable ni irremplaçable, il reste assez bien menés.
Si vous aimez Keanu Reeves, n'hésitez pas, le film ne gravite presque qu'autour de lui.
13/20
Silice