La planète des singes

Par Tangokoni

1967, Franklin J.Schaffner réalise le film tiré du roman de Pierre Boulle, La Planète Des Singes.

Le film sortira sur les écrans en 1968 et rapportera 32 millions de dollars, alors que les producteurs américains refusaient au départ d'investir un seul dollar dans ce projet.

Une scène test entre Charlton Heston et Zaïus, finit par les motiver et il en sortit un chef d'oeuvre.

Ce film d'anticipation, se voit amputé de certains faits par rapport au roman, cela à cause d'un budget restreint.

Mais finalement, il rapporta suffisemment pour donner lieu à 4 suites.

Dans un futur lointain, trés lointain, un vaisseau spatial ayant quitté la terre en 1972, amerrit sur une planète inconnue, nous sommes alors en temps terrestre en 3978.

Les trois survivants, Taylor (Charlton Heston), Landon (Robert Gunner)et Dodge (Jeff Burton),

trouvent assez vite un groupe d'êtres humains primitifs, non dotés de la parole, dominés et asservis par un peuple singe.

Les trois hommes sont alors capturés, Dodge est tué, Landon trépané et Taylor enfermé dans une cage, tel l'homme contemporain enferme les singes.

Deux singes, Docteur Cornélius (Roddy MacDowall) et Docteur Zira (Kim Hunter), sont intrigués par les capacités de cet animal humain, capable de s'adapter et d'apprendre aussi vite. Mais il leur est trés difficile de le faire valoir, ils sont pris pour des fous, et leurs supérieurs, dont le docteur Zaius (Maurice Evans) nient la possibilité qu'un animal humain puisse être intelligent.


Taylor,  se retrouvera face à une terrible réalité, sur laquelle je ne peux vous en dévoiler davantage, au cas où vous ne l'auriez pas vu.


Un film dénonçant la médiocrité de l'être humain, la manière dont il peut traiter son prochain.

La fin de ce film, lorsque je l'ai vu la première fois, et même encore, m'avait terrifiée.

Un des plus grands films cultes de ma collection, un film troublant, terrifiant, choquant, un chef d'oeuvre tout simplement.

Des interprétations excellentes, des décors et maquillages parfaits.

Un chef d'oeuvre absolu.

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