Alors donc, après avoir établi (avec difficulté) un triptyque des « UP » nous avons a déterminer les « DOWN». Un exercice facilité par l’inconsistance d’une partie des élus locaux. Je n’ai pas par habitude de tirer sur les ambulances. Il n’y aura pas ici de sang ou de larmes mais justes quelques égratignures. Mes commentaires sont ouverts et un droit de réponse est toujours possible pour les intéressés.
Arrêtez de tirer sur le pianiste…
Cette formule éculée pourrait être le début d’une explication de la désaffection en cours à l’encontre du maire de Cassoulet’ city. En effet, comme un pianiste n’est pas grand-chose sans son orchestre de chambre (et une bonne partition…nous y reviendrons) un maire n’est rien sans son conseil municipal. Il doit puiser auprès de ses adjoints des idées, des capacités et des ambitions.Les domaines d'attribution et les compétences des conseillers municipaux sont donc des éléments majeurs pour la bonne marche et la gestion de la cité.
Il y a toujours des délégations mineures ; je ne les décrirais pas ici, elles font florès. Je concentrerais la focale aujourd’hui sur quelques trop rares élus qui ont des missions majeures à remplir au sein de l’équipe. Je ne m’étendrais pas sur le départ de Nicolle BELLOUBET. Il s'agit d'une « fuite » regrettable de la première adjointe mais compréhensible (1). Je n'évoquerais pas sa remplaçante (par manque de recul) ni sur J.P. HAVRIN (2). Je ne m’étendrais pas, non plus, sur le responsable des finances de la ville –poste au combien stratégique- tenu par une personnalité estimable (et respecté) pour concentrer aujourd'hui exclusivement mon regard sur l’élu, principal adjoint en charge de l’urbanisme, des opérations foncières et de l’aménagement de la cité.
Un poste clef dans toute collectivité plus encore à CASSOULET'CITY qui reste un gros machin impropre à l’urbanisme du 21éme siècle. L’opportunité foncière « offerte » par l’explosion d’AZF ne peut cacher l’absence chronique d’ambition urbaine de la part des équipes qui ont successivement occupés les postes électifs à TOULOUSE. La tâche n’est donc pas simple, et seule une tête bien faite et compétente pourrait redresser par touches successives les trop nombreux manquements du passé.
Au service d’une clientèle aisée il a appris l’art de la courbette et du service rendu. Seulement ceci n’est pas suffisant pour mener une tâche complexe dans un secteur aussi sensible que l’urbanisme (soit-il commercial) et le développement de projets immobiliers structurant de toute nature.
Deux ans d’approximations, d'atermoiements, de réflexions, de craintes, de remise en question et les résultats sont là :
Le centre-ville. Il semblerait qu’une fatwa soit
implicitement déclarée par l’ensemble des intervenants de la ville au cours des 10 dernières années. Après les années métro cher au duo MOUDENC et DOUSTE où nos espaces de vie
ont eu à subir un creusement traumatisant de leurs entrailles voici que le cœur de cité pâti d’une piétonisation dans une désorganisation caricaturale. Les toulousains, mais également
nos visiteurs fuient le centre et l’on à peine à croire que c’est un représentant de l’appareil commercial local qui soit
l’instigateur et le
Les quartiers. Les initiatives privées et les permis de construire sont gelés, amendées, repoussés au seul motif de concertations et d’analyses tout aussi complexes qu’infructueuses de la part de services écartelés entre les instances nouvelles de la communauté urbaine et les prérogatives des élus de la ville. Il y a panique à bord dans le quotidien ! Après avoir placardisé quelques responsables de l’ancienne équipe les services d’urbanisme, sous "contrôle relatif" de cet adjoint, sont passés en mode autogestion au seul profit de l’irresponsabilité participative (une conception du pouvoir généralement pratiqué en l'absence de directives clairement énonçées)
Au sommet de l’appareil le seuil d’incompétence est donc largement consommé. Un boutiquier à l’urbanisme c’est comme une infirmière au chevet d’un grand malade ; ça peut soulager les douleurs, ça ne guérit pas. La cité est souffreteuse et l’homme en charge des dossiers semble totalement dépassé par les évènements. Il méritait donc un coup de projecteur car il est certain que l'on na quelques difficultés à faire porter toutes les erreurs au premier magistrat de la ville. Il ne peut, en effet, s’appuyer sur cet adjoint. C'est parfaitement regrettable pour la collectivité. La première marche du podium lui est donc réservée. Malheureusement je crains qu’il ne puisse qu’espérer monter dans ce triste classement au cours des années à venir…Pour Pierre COHEN le clientélisme d'avant élection se paie aujourd'hui cash !
(1) Nicolle BELLOUBET fait partie de mes nominé(e)s ; à ce titre j'évoquerais son cas dans un futur portrait
(2) Quelque chose me dit que J.P.HAVRIN aura son portrait du côté
de chez PINO .