Etat chronique de poésie 1002

Publié le 19 septembre 2010 par Xavierlaine081

1002 

Lors allégé d'un baiser de plume 

Le voici qui s'élève 

Au delà des nuées et de l'azur

*

Si légère pensée qu’elle vole

Par-dessus les toits

Et sème son épidémie de mots

*

Ce que nous vivons vaut moins que ce que nous croyons vivre

C’est là toute l’incertitude qui nous taraude à chaque heure du jour

*

C’est fous d’espoir que nous courons

Ce qui nous est présenté comme symbole d’avenir

N’est que décor de carton pâte

Brandi sur nos sentiers désertiques

*

Lors nous rentrons chez nous penauds et insatisfaits

Nous savons n’avoir pas tenu notre rôle

Tant la fatigue avait pris le dessus

Nous rentrons ivres-morts d’avoir cru vivre et

La mémoire a la maison hantée de rêves 

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Manosque, 17 août 2010

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