Comment va le chat d’Erwin?

C’était en 1935. Erwin Schrödinger, un physicien autrichien, adorait s’amuser avec la fonction d’onde associée à l’état de la particule. Ouais… Fascinant tout ça. Mais quel rapport avec son chat? Le félin fut l’objet d’un célèbre paradoxe : la possibilité d’être mort et vivant en même temps.

Erwin avait imaginé une expérience de pensée. Il avait enfermé un chat dans une boîte munie d’un dispositif qui tuerait l’animal, dès qu’il détecterait la présence d’une désintégration radioactive.

Enfin bref, selon la physique classique, il y avait une chance sur deux pour que la désintégration se produise au bout d’une minute. Toutefois, selon la mécanique quantique, tant qu’on n’avait pas observé le chat, il était à la fois mort et vivant.

Et le lien avec nous, simples humains? Eh bien, il tient à notre façon bien à nous de percevoir le monde.

L’expérience démontre que c’est l’observateur, donc nous, qui détermine l’état du chat. Ou, si vous préférez, la condition de tout ce qui nous entoure. Ainsi, observateur, observation et observé sont liés.

Nous avons le pouvoir, en tant qu’observateur de notre réalité, de déterminer si notre vie est belle ou cruelle. Si notre travail est super ou l’enfer. Si notre conjoint est adorable ou détestable. Si cet article est intéressant ou ennuyant.

Avant qu’Erwin observe l’état de son chat, il est tout autant mort que vivant. Simultanément. Parce que les deux probabilités existent de façon virtuelle. C’est une loi universelle. La dualité des innombrables possibilités.

Quand nous retenons une option, nous détruisons toutes les autres. Erwin et son ami Albert diraient que les autres possibilités se sont effondrées. Voilà pourquoi nous ne pouvons créer sans détruire…

On rejette vos idées? Tenez bon! Elles auront un jour leur place au soleil. Il y a quatre décennies, on couvrait de ridicule ces visionnaires qui mangeaient bio et recyclaient incognito. Aujourd’hui, leurs idées rapportent gros.

Telle est l’infaillible oscillation du pendule des perceptions.

Voilà aussi pourquoi vous avez droit à votre opinion. Et pourquoi je vous invite à partager vos commentaires. Je sais que certains d’entre vous sont d’accoeur. Et d’autres, peu ou pas du tout. Votre opinion vaut la mienne. Je l’apprécie déjà.

Allez! Osez me donner votre point de vue. Ou l’auriez-vous donné au chat?

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