I. Football
Profitons de la mésentente entre Yoann Gourcuff et Franck Ribéry, pour afficher notre soutien et préférence pour le joueur breton amateur d'opéra qui se laisse regarder sans déplaisir. On parle d'un relent homophobe dans cette histoire, même si le beau Yoann n'est (sans doute) pas homosexuel. De toutes façons il n'est pas nécessaire d'être pédé pour subir l'homophobie. Sur le reste, les caprices des gamins surpayés du football professionnel ne m'intéressent pas. Ribéry et ses frasques extra-sportives méritent de tomber avec lui. Dans l'oubli.
II. Vieux jours
Le débat sur la réforme des retraites fait l'actualité et bien sûr nous serons à nouveau dans la rue le 23 septembre prochain pour manifester notre mécontentement sur les choix de la réforme en cours. Au-delà, c'est l'occasion de réfléchir à la façon dont on aménage les derniers âges de la vie, et que certains posent la question de savoir pourquoi il n'y a pas de projet avancé de maison de retraite pour gays en France. L'idée n'est pas neuve, le sujet ayant été évoqué parfois sur fond d'inquiétude (la qualité de vie) ou d'interrogations (ghetto ?). Certes, la thématique est moins drôle que de savoir si les soirées mousse sont toxiques pour la peau, mais elle mérite d'être soulevée. On renverra donc à l'article de Yagg sur le sujet.
III. A tort et à travers
Brice Hortefeux vient de livrer ses réflexions sur la justice : suppression du bracelet électronique, élection du juge d'application des peines, jury populaire pour décider des libérations anticipées, abaissement de la majorité pénale à 16 ans etc. Il n'est déjà pas fréquent qu'un ministre en exercice s'exprime sur le domaine qui est du ressort d'un autre (MAM en l'occurrence), mais quand en plus c'est pour montrer sa méconnaissance du sujet c'est assez pitoyable. Le fait que les propositions d'Hortefeux soient d'une solide facture populiste n'est pas une surprise, on connait, hélas, le personnage. Ces propos sont le signe du dépit d'un ministre retoqué. Lorsque le juge de la liberté et de la détention (JLD) avait décidé de maintenir en liberté sous contrôle judiciaire le second "braqueur présumé" du casino d'Uriage, une certaine opinion publique avait crié au scandale. Un syndicat de police dont l'habitude n'est pas dans la dentelle avait même parlé de forfaiture. Hortefeux et son président avaient exprimé leur colère. Le Parquet avait donc fait appel. La cour d'appel de Grenoble vient de confirmer la décision du JLD avec un arrêt de 17 pages reprenant point par point les éléments de droit qui amènent à cette décision. Hortefeux qui caresse ses policiers dans le sens du poil et qui ne connait pas la notion de séparation des pouvoirs se sent autorisé à rêver tout haut une justice par SMS, l'actualité récente montre pourtant que la justice sait être bonne fille avec policiers et gendarmes prompt à dégainer. L'ineffable Brice a été, rappelons-le, un éphémère ministre du Travail en 2009 (avouant qu'il n'y connaissait rien). Heureusement son intérim ne lui a pas laissé le temps d'imaginer une réforme du droit du travail. Il est maintenant temps de lui souhaiter une bonne retraite. En Auvergne.
IV. Série TV
Les saisons 3 et 4 de la série les Tudors sont sans grand intérêt. Au fil de mon ennui, j'y ai néanmoins relevé cette phrase amusante lorsque l'une des épouses d'Henri VIII, Katherine Howard refuse un confesseur avant son exécution : "J'ai si peu souvent parlé à Dieu, je ne pensais pas qu'Il me connaissait".
V. Hier soir
Boire ou conclure, il faut choisir. J'ai trop bu...