Les Etats-Unis ne possèdent plus le monopole de la musique pop qui parvient également à se développer en Europe. Outre la France, l’Allemagne lève les mains bien en l’air grâce aux pulsations de ses sonorités électriques, l’un de ses domaines d’excellence avec le gros outillage. Aujourd’hui rendons hommage à l’une de ses figures emblématiques : Jürgen Paape. Co-fondateur du non moins emblématique label colonais Kompakt, ce dernier s’érige en ambassadeur de l’axe Amérique-Allemagne comprenant le triangle électro Détroit-Berlin-Cologne. Berçeau du romantisme et de la musique électronique, l’Allemagne concilie parfaitement son héritage en assumant dans le même temps sa langue. Ne fuyez pas sitôt la premier couplet entonné, le titre mérite de surmonter ses préjugés et de constater que Tokyo Hotel ne représente qu’une version asceptisée d’un mouvement plus vaste. Ca bidouille, ça détourne, ça mixe, bref ça pop, et nous aimons bien ça…