The Runaways

The Runaways n'est pas le biopic de Joan Jett ou de Cheri Curry mais du groupe qu'elles ont formées avec certaines de leurs accolytes, un groupes exclusivement féminins et sans doute l'un des premiers grand groupes réellement rock n'roll. Joan Jett, une rebelle, fan de musique, n'a qu'un rêve : celui d'être un homme ou du moins de faire de la musique comme seul les hommes ont le droit d'en faire car le milieu du rock est exclusivement masculin. Elle se trouvera rapidement un homme complètement barge qui lui servira d'agent (Michael Shannon est excellent dans ce rôle), elle trouvera une chanteuse à son groupe, Cheri Currie.
Rapidement, les filles vont pouvoirs composés, répétés, devenir de réelles star, sombrer dans le cercle vicieux qu'est la drogue, l'alcool et le sexe. Des mini-star qui atteignent à peine leur 16 - 17 ans et qui sont déjà à moitié détruites et adulées de toutes part.
Si le film retrace en quelque sorte la montée en puissance du groupe, on peut y voir sa chute mais aussi une relation intéressante entre Cheri et Joan. Floria Sigismondi essaye de nous plonger dans le milieu du rock, des excès, sans réellement y arriver, pas assez trash, trop gentillet, si le film pousse ses acteurs assez loin dans leur rôle, il n'est que trop vague sur certaines choses que sont la dépendance pour les drogues, la musique des Runaways et l'aspect féministe et la révolution qu'a pu être cette bulle de rock-glam féminin au milieu des 70's
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Certaines scènes sont assez bonnes et le film se regarde très bien, on notera tout de même que Kristen Stewart fait tout son possible pour s'écarter du rôle de Bella Swan qui ne lui collera pas à la peau si elle continue avec ce genre de film (j'ai hâte de voir Welcome to the Rileys). Dakota Fanning a bien grandit elle aussi et révèle une fois de plus un grand talent. Comme je l'ai dit plus tôt, celui qui impressionne le plus est sans doute Michael Shannon, un vrai barge dans un pareil film : impec !
Au final, on regrettera plusieurs chose : nous voyons bien trop Cheri Currie et donc bien trop peu Joan Jett qui est sans doute plus un monument de rock n'roll que la précédente. Le film fait quelques impasses sur des sujet qui auraient pu être mieux traité mais se regarde facilement et fait passer un très bon moment alors j'approuve : une belle plongée dans les années 70.
14/20
Silice