Il y a un petit moment que je n'ai pas fait de playlist, présenté ce que j'aime avec des mots. C'est pourquoi je ne vais parler pratiquement que de musiques qui représentent une histoire pour moi... d'autant plus qu'en ce moment je découvre peu de choses volontairement. Ne vous attendez donc pas à une sélection dancefloor boum boum, ni à une liste de perles introuvables... mais plutôt à une présentation un peu beaucoup subjective de ce qui me porte vraiment avec le temps.
Je n'ai découvert le Detroit Experiment que récemment... j'ai toujours un peu de retard, hein. Ce disque n'est pas une merveille. Disons qu'il est parfaitement en accord avec le concept: réunir des musiciens et DJs de Détroit, tous géniaux, et composer un album de Musiques de Détroit. L'esprit est là, c'est très beau. Mais sur sa longueur, l'album fait tout de même un peu trop "projet cadré". On se demande parfois où trouver le groove quand rien ne semble improvisé. Enfin bon voilà tout le disque m'interpelle, je ne sais pas quoi en penser, mais il contient cette petite perle, Highest, qui est un peu ma bande-son-RER le matin.
C'est en fait un clin d'oeil aux Krakens, une fanfare mobile qui reprenait le morceau régulièrement en faisant le tour d'un super festival de jazz à l'Ile de Ré (Pub! http://www.jazzauphare.com/ ). Et leur version est mieux, mais je ne l'ai pas trouvée en enregistrement... J'ai découvert l'originale un peu "par hasard" sur mon iPod, même si j'avais tiqué à la première écoute de leur version, me demandant un peu où j'avais pu entendre ce truc. J'aime me dire que ce qui fait l'intérêt des musiques éthiopiennes présentes sur les compilations "Ethiopiques", c'est ce mode "mineur-joyeux". Y'a une chaleur vraiment reconnaissable.
Tout simplement la première piste du disque qui a changé ma vision du reggae, passant alors de divertissement à grosse passion. L'album du même nom est le premier disque que j'ai écouté pour écouter du Reggae, acheté d'occaz chez Gibert avec un ami qui me disait "tiens prends ça c'est cool". Tout est parfait, sans jamais arrêter de surprendre... le morceau est juste bien pensé, sensible, chaleureux, sensé... Bref. Un truc merveilleux qui me plaira toujours.
À l'heure des 20 ans de Ninja Tune, dont pas mal de monde parle en ce moment, il me vient en tête une mélodie reprise par Mr. Scruff pour son mégatube "Get A Move On", peut être le vinyle qui a le plus tourné sur mon système sonore rotatif. On dira ce qu'on veut, c'est tout de même une piste parfaite... comme beaucoup de musiques où le sample reste brut.
À condition qu'il soit bien choisi.
Un hit underground... Jeru est un peu le mec qu'on entend ou dont on parle de temps en temps, mais qu'on ne voit jamais. Il a une barbe, il mange i-tal, il est super intègre quoi. Son sérieux se perçoit assez facilement: instrus souvent sombres, peu de bombes-qui-bougent-le-boule (pourtant, DJ Premier était à ses côtés pendant un long moment je crois). J'ai découvert ce mec en live à la Bellevilloise il y a trois ans. Je considère Come Clean comme ma véritable "porte d'entrée" dans la fourmillière du hip hop de New York (si on exclut les classiques Gang Starr, le Wu et autres inloupables que j'écoutais juste-pour-le-fun...), et c'est certainement parce qu'avant de la découvrir, j'avais déjà en tête le fameux "control' the mic' like Fidel Castro" depuis quelques mois, suite à un festival où DJ Cam nous gratifia d'une sélection pire-que-méga-fat.
Un son charnière dans la direction qu'a pris mon amour du Hip-Hop en quelques années.
J'ai connu cette piste avant d'écouter de la techno. C'est exactement le type de trucs auxquels je m'attendais, ou plutôt que j'attendais, l'oreille fixée sur le son de mon radio-réveil bloqué sur Nova. Je ne sais plus quand exactement, mais au maximum un an avant la mort de Bizot. À une époque où je n'écoutais que du Dub ou du Reggae, je me disais que le truc était bon parce que Cornell Campbell.
C'est seulement l'année dernière, en voyant la piste playlistée par Krikor, que je me suis posé des questions. J'ai réécouté après au moins un an d'oubli ce pur chef d'oeuvre. Effet immédiat Discogs->Moritz Von Oswald->Wikipedia->BimDansMaGueule. Depuis que j'ai découvert qui se cache derrière, je n'arrive plus à penser le Dub sans la Techno. Rythm & Sound est très certainement une de mes influences principales.
Cette piste que j'ai redécouvert dans un podcast de DJ Vadim l'hiver dernier (si mes souvenirs sont bons) fait partie de ces trucs qui auront toujours un impact émotif, qui collent à une période, à des moments de mélancolie. Je pense que tout est dû à la douceur de Q-Tip, et à son entrée pour le second couplet. Je n'ai jamais écouté un album de ce mec en entier, mais en 4 minutes voilà de quoi le mettre durablement sur un piédestal, les yeux fermés.
Bon... J'ai peu de choses à dire sur cette piste. Elle fait partie des toutes premières de Moodymann. Et même si quand il mixe il annonce ses sélections au micro, pour ce mec je ne trouve pas vraiment de mots. (dansons, plutôt !)
Le symbole de tous mes souvenirs de teuf, et ce sound system qui m'a fait aimer la notion de beat répétitif et surtout l'esprit free party, pendant au moins deux ans. Notons que je les ai vu au Cabaret Sauvage, les Spi, et que c'était nul. Heureusement ce soir là y'avait Interlope et de quoi rigoler. Période importante.
J'adore Ellington, J'adore cette chanteuse... J'adore cette version, une des rares sur lesquelles on chante.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble