Marouane Chamakh, le nouveau goleador d'Arsenal

Publié le 17 septembre 2010 par Africahit
Libre de tout contrat, Marouane Chamakh a posé ses valises à Londres, du côté d'Arsenal. Et pour sa première expérience hors de Bordeaux, l'international marocain n'a pas mis bien longtemps pour s'adapter et s'imposer. Retour sur le bon début de saison du numéro 29 des Gunners.

C’était le feuilleton de la saison passée dans le championnat de France de Ligue 1. Marouane Chamakh va-t-il finir par s’engager en faveur d’Arsenal ? Voilà la question que se sont longtemps posée les supporters des Girondins de Bordeaux durant le dernier exercice. Arrivant en fin de contrat, celui qui a été formé du côté du Haillan a donc fini par quitter son cocon pour tenter une nouvelle aventure. Libre de tout engagement, le numéro 29 a posé ses valises chez les Gunners.

À 26 ans, l’international marocain s’offre ici sa première expérience à l’étranger, lui qui a fait les beaux jours du football hexagonal huit saisons durant. Et si les Girondins sont à la peine depuis le départ de leur protégé, reste maintenant à savoir si le natif de Tonneins réussira à s’adapter aux exigences de la Premier League. Avant-centre au profil longiligne (1,85 m et 70 kg), Marouane Chamakh n’a pas forcément les caractéristiques du buteur type en Angleterre. Oui mais voilà, force est de constater que la greffe prend, et de fort belle manière.

Auteur de 2 buts en 4 matches de championnat et ayant déjà trouvé le chemin des filets à une reprise pour son premier match de Ligue des Champions sous le maillot des Gunners, le numéro 29 s’est imposé comme étant un élément incontournable d’Arsenal version 2010/2011. Non content d’avoir de telles statistiques, l’attaquant ne se montre par ailleurs pas avare d’efforts dans son rôle de pivot. Se sacrifiant pour l’équipe comme il le faisait en Gironde, la star marocaine a séduit le public de l’Emirates Stadium, mais aussi ses coéquipiers : « Il va devenir un grand joueur avec Arsenal », confie ainsi Bacary Sagna à France Soir. Qu’on se le dise, la belle histoire ne fait que commencer, reste à savoir où elle s’arrêtera.