La première Sainte du Nouveau Monde
Naissance et enfance dans la pauvreté
Isabel Flores de Oliva nait à Lima en 1586 (51 ans après la création de la ville) dans une famille pauvre espagnole dont elle est le dixième enfant. Devant sa beauté, tout le monde l’appelle Rose.
Très jeune elle aide économiquement sa famille en travaillant dans les champs la journée et brodant la nuit, et prie de nombreuses heures.
Elle refusera le mariage voulu par ses parents, et fera finalement voeux de chasteté devant l’image du Seigneur.
Au service des pauvres
Sainte Catherine de Sienne devient son modèle de vie spirituelle, et à 20 ans Rose de Lima prend l’habit des Tertiaires Dominicaines. Elle se réfugie dans un minuscule hermitage au fond du jardin de ses parents où elle passe le restant de ses jours dans la prière et les mortifications. Elle n’en sort que pour visiter le Temple de Notre Dame du Rosaire et se dévouer au service des indiens, des enfants abandonnés, des vieillards, des infirmes, et des malades. Elle apporte aussi son aide à Saint Martin de Porres, autre Saint de Lima.
Rose et la défense de Lima
En 1615, des navires hollandais projettent d'attaquer Lima. Rosa réunit les femmes de la ville pour prier dans le Temple de Notre Dame du Rosaire. Mystérieusement, les navires hollandais se retirent quelques jours plus tard sans avoir attaqué Lima. Tout le monde attribue le miracle à Rose de Lima.
Une vie de pénitences
Elle bénéficia aussi de grâces mystiques telles que la méfiance de l’Inquisition, qui lui valut plusieurs examens de la part des autorités religieuses, ses profondes réponses étonnèrent alors ses détracteurs.
Mort et enterrement peu commun
Elle mourut à l’âge de 31 ans, le 24 août 1617, jour de la fête de Saint Bartolomé, comme elle l’avait annoncé toute sa vie , après 3 mois d’intenses souffrances qu’elle accepta avec dévotion.
De la maison d’où elle part vers son bien-aimé Seigneur, s’élève aujourd’hui le Monastère de Santa Rosa de Santa María de Lima.
A cette jeune fille pauvre et sans études, lui fut fait un enterrement hors du commun à Lima, son cercueil étant porté dans les rues de la ville par les plus hautes autorités religieuses. Les fidèles se lancent sur son corps pour lui arracher un morceau de ses vêtements en souvenir, en l’acclamant comme Sainte.
Aujourd’hui, ses restes se vénèrent dans la Basilique de Notre Dame du Rosaire de Lima.
La première Sainte du Nouveau Monde
Elle fut béatifiée dans le Couvent Dominicain de Sainte Sabine de Rome en 1668 par le Pape Clément IX puis canonisée en 1671 par le Pape Clément X, qui la proclama « Principale Patronne du Nouveau Monde ».
Vénérée de par le monde
De plus, elle est Patronne de grande quantité de villes et institutions, au Pérou, en Amérique et dans le monde entier (Patronne de la Police Nationale du Pérou, Patronne des Forces Armées d’Argentine et du Paraguay, Patronne de la Mine au Pérou, Patronne des Fleuristes, Patronne de très nombreuses villes au Pérou, en Espagne, en Argentine, au Mexique, en France, au Canada, etc. etc. etc.)
Le 30 août est jour férié au Pérou en son honneur et une cérémonie religieuse réunit les autorités politiques, diplomatiques et militaires du pays.
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