Dans ce deuxième tome, il semble que le mauvais sort continue de poursuivre le personnage principal. Néanmoins, Benjamin Tartouche n’est
plus la victime exclusive comme lors du premier opus. Il réalise, à contre cœur, que son existence n’est pas exempte de mesquineries.
Graphiquement, c’est vraiment une réussite. Christophe Chabouté allie parfaitement le noir et blanc sur des planches en couleurs pour
distinguer les âmes venues accomplir leur pénitence.
Coté scénario, un humour teinté d’ironie se dégage de l’histoire. Ce trait d’esprit permet à l’auteur de ne pas s’enliser dans les
interminables questionnements religieux qui auraient pu surgir à la vue du sujet choisi (purgatoire et l’après vie). Preuve d’humour supplémentaire, Chabouté s’est fait plaisir en dessinant
quelques personnalités parmi les diverses consciences (Brassens, Einstein, Bruce Lee…).
Seule ombre au tableau : les 64 pages de cet album se lisent un peu trop rapidement.
Dénouement dans le livre 3.