Selon Les Échos, Libération et d'autres médias, le gouvernement hongrois vient de refuser l'aide monétaire du Fonds monétaire international, dirigé, on le sait par le justicier néo-libéral Dominique Strauss-Kahn.
Dominique Srauss-Kahn et une jolie jeune femme : le mac est de sortie !
Le Secrétaire d'État à l'Économie, Zoltan Csefalvay, a déclaré que l'économie hongroise était en bonne santé et n'avait plus besoin de l'aide du FMI : "nous pouvons nous passer du FMI et c'est mieux ainsi. Nous avons toujours un filet de sécurité jusqu'en octobre mais nous n'en avons pas besoin et pour le moment notre priorité c'est d'arriver à un accord avec l'Union européenne". D'après Les Échos :
La Hongrie avait obtenu en octobre 2008 un prêt de 20 milliards d'euros de la part du FMI et de l'Union européenne pour la sauver de la faillite, mais elle n'a eu recours qu'à la première tranche et a renoncé aux autres, la dernière étant disponible jusqu'en octobre. Lors du conseil européen en octobre à Bruxelles, les États membres devraient aborder la question de la coopération fiscale européenne.Les négociations entre le FMI et Budapest ont été brutalement interrompues le 17 juillet après l'adoption d'une taxe de 0,45% sur les bilans financiers des banques actives en Hongrie. Le gouvernement espère que cette taxe rapporte 650 millions d'euros supplémentaires et lui évite ainsi l'adoption de nouvelles mesures d'austérité.
Zoltan Csefalvay : un type plus charismatique qu'il en a l'air.
Après le vote de cette taxe, l'agence de notation Moody's a mis la Hongrie sous surveillance, estimant qu'une telle mesure pourrait nuire à l'investissement et à la croissance dans une économie encore fragile.
Très serein et un brin provocateur, le Secrétaire d'État à l'Économie, Zoltan Csefalvay, a remarqué, avec justesse, que "les agences de notation disaient que Lehman Brothers s'en sortait très bien avant sa faillite, et nous savons ce qui s'est passé, donc nous ne devrions pas compter sur elles".
Prends-ça dans ta face ! Il est maintenant probable que la Hongrie se tourne vers la Russie pour régler ses dettes. Ancien bloc soviétique oblige...