La météo avait la fâcheuse tendance à très rapidement changer en moins de 5 minutes, ce qui est pénible pour prévoir ses fringues.
La seconde journée sera marquée par l'incroyable set d'Iron & Wine, tout simplement magistral ce mec!
J'ai volontairement séché certains clashs comme Woodpigeon, Plants & Animals ou encore Horse Feathers car ils passent à Paris, ne les manquez pas!
En déboulant sur le site du festival, j'avais pris l'habitude de regarder les panneaux pour les éventuels groupes surprises, car oui à l'End of The Road, certains groupes jouent 2 fois aussi! (comme les Freelance Whales la veille)
Forest Fire - Garden Stage (US)
J'avais déjà vu ce nom quelque part, il me semble à la Route du Rock l'année dernière au Palais.
Le chanteur avait un look assez étrange : Chapeau, moustache et grosse lunettes. D'ailleurs tout le groupe portait une moustache sauf la bassiste aux yeux de saphirs (qui s'avère être la copine du chanteur)
C'était clairement indie, mais cela n'a pas été assez percutant pour attirer mon attention.
Phosphorescent - Garden Stage (US)
Le chanteur avait une voix proche de Ben Bridwell (Band of Horses) et le son du groupe était assez proche, sans être similaire pour autant.
Ils étaient content d'être sur scène, la pêche et la bonne humeur, j'aime assister à des sets comme ça.
J'ai écouté leur dernier album sorti cette année, et il est vraiment excellent! Je recommande ce groupe.
Deer Tick - Garden Stage (US)
Finalement, plus le set s'est avancé, plus ça ressemblait à ce que j'avais écouté, une sorte de sous-Wilco quand même.
En passant après Phosphorescent, le challenge était de taille pour apprécier autant leur set.
The Unthanks - Garden Stage (UK)
Beaucoup de violons et de violoncelles dans leurs morceaux, un coté baroque qui couvre les voix assez basiques des chanteuses.
Pendant que je faisais la queue, Monotonix les fous israéliens, ont fini leur set en dehors de la tente : totalement barge!
Rappel: c'est le fameux groupe qui joue directement DANS le public et souvent SUR!
C'est cool qu'ils fassent encore ça pour un autre qui headline le festival!
Iron & Wine - Garden Stage (US)
Au pas de course, je retourne vite me placer pour l'un des concerts que j'attendais le plus : Iron & Wine.
Sam Beam se pointe donc seul avec sa guitare acoustique, portant un costard du plus bel effet.
Grosse surprise quand je l'entends dire "I was a quick... wet... boy" signifiant un Flightless Bird, American Mouth dès le début, surement son plus beau morceau. Il le fera a capella dans une foule qui retiendra son souffle, qu'est ce que c'était intense ! On entendait même les gouttelettes d'eau tomber sur les kways...
Je me suis dit : "non je vais pas pleurer maintenant ce sera trop con."
Mattez moi ce silence de cathédrale!
Le plus dur était de reprendre ses esprits car le concert ne faisait que commencer, il enchainera avec Naked As We Came, puis il sera rejoint par un de ses musiciens qui jouera les arrangements au clavier (prêté par The Low Anthem) ou à la guitare.
Sous les acclamations, Sam nous remercia énormement après chaque morceaux et nous a fait découvrir 2 de ses nouvelles chansons, évidemment c'était toujours très bon, vivement l'album en 2011!
Puis c'est un enchainement de presque toutes les chansons que je voulais entendre : Woman King (incroyable le son de cette chanson), l'interminable The Trapeze Swinger qui te prend aux tripes et surtout Resurrection Fern pour clore son set. "It is our last song, thank you very much!"
Déjà ?J'ai pas vu le temps passer, c'est incroyable, le public crie pour faire revenir Sam.
Il reviendra toujours honoré par l'accueil qu'il a reçu, puis demanda au public quelle chanson nous voulions entendre.
Évidemment, ça fuse dans tous les sens mais il choisira "Such Great Heights? Long time I didn't play it, can you help me?"
Comme vous le savez, en gros fan de The Postal Service, j'étais excité comme un foufou qu'il joue cette cover, qui apparait dans la BO du film Garden State.
C'est une merveilleuse façon de finir son set, toujours dans l'intensité. J'ai mis pas mal de temps avant de retrouver mes esprits.
Un set de belles chansons, de blagues entre chaque morceaux, le feeling était au plus haut point ce soir là.
Yo La Tengo - Garden Stage (US)
C'est la première fois que je les vois en concert sous ce nom là (souvenez vous Condo Fucks à Barcelone.) Et j'étais aussi excité à l'idée de les voir qu'Iron & Wine ou Modest Mouse.
Yo La Tengo, c'est inclassable et incroyablement diffèrent, même à l'intérieur d'un album (noise pop, expérimental, alt-country, dream pop etc..)
Bref, quand on a écouté Yo La Tengo sérieusement une fois, on trouve tous les autres groupes très fade!
La discographie est tellement énorme que je ne connais pas tous les morceaux non plus. Je sais qu'ils ont joués (entre autres) Periodically Double Or Triple, Yellow Sarrow, Mr. Tough ou encore l'enchainement Nothing To Hide/Sugarcube, jouissif!
Par contre, ils jouent encore Pass the Hatchet, I Think I'm Goodkind, ce morceau si spécial où James joue les mêmes notes pendant 10 minutes : IL A DU COURAGE ! (seuls ceux qui connaissent comprendront!.)
Ira Kaplan a souvent la fâcheuse tendance à partir en délire total à la moitié de ses morceaux, s'excitant nerveusement sur sa guitare ou son clavier : mais c'est ça qu'est bon!
En guise de rappel, ils reviendront jouer une cover de leur frères de label (Matador) Times New Viking : Move To California avec le roadie en guise de pupitre, qui a réussi à tenir comme ça pendant toute la chanson.
J'ai pas été super emballé par Yo La Tengo en live, qui restera plus un excellent groupe sur CD, c'est indéniable! En tout cas, ça m'a fait plaisir d'assister à un de leurs concerts.
Après ça, je suis allé voir ce que donnait le DJ Set de Jarvis Cocker et Richard Hawley (Pulp) car oui, c'est pas tous les jours que des stars de la brit-pop passent des disques!
Caribou - Big Top (CAN)
Rien n'a changé mais c'est toujours aussi bon : Odessa, Sun et même le morceau au rappel que je n'avais jamais entendu était excellent !