Le Niger, un autre pays d’Afrique vient de se fixer une fin pour la transition, le 6 avril 2011 sera désormais une nouvelle date à retenir et qui marquera peut-être une nouvelle ère pour le pays. Ainsi le référendum pour une nouvelle constitution aura lieu le 31 octobre prochain et les élections locales, municipales et régionales, se dérouleront le 8 janvier 2011. Le 1er tour de l’élection présidentielle et les législatives, auront lieu le 31 janvier. Le Niger évalue ainsi son besoin en financement pour la réalisation de ces scrutins quelque chose comme 30 milliards de FCFA. Des promesses d’aides de ses partenaires techniques et financiers arrivent déjà à hauteur de 41 millions de dollars US, soit plus de 20 milliards de FCFA.
Décidément, les anciennes colonies françaises semblent avoir des destinées similaires, surtout les pays « soixantards » qui sont en plein tumulte avec les putschs. Dans le règlement de leurs problèmes, on trouve un modèle commun qu’on leur a fait adopter : la CENI. Copier-coller est passé un peu partout apparemment.
A l’instar du Guinée, le Niger est également affublé d’une CENI présidée par Gousmane Abdourahamane, bien vivant celui-là, qui « (…) s’engage à mener à terme et en toute indépendance, l’ensemble de ce processus conformément aux lois et règlements de notre pays et dans le strict respect des normes internationalement reconnues en la matière » comme ses homologues des autres pays francophones dans la même situation, de transition cela s’entend, et qui s’enlisent petit à petit.
Sous d’autres contrées, la Côte d’Ivoire a sa Commission électorale indépendante (CEI) pour organiser l’élection présidentielle le 31 octobre, une date fétiche surement en Afrique francophone vu l’affluence monstre pour cette date.
La République démocratique du Congo (RDC) quant à elle, en prévision des prochaines élections nationales s’est également dotée d’une Commission électorale indépendante (CEI).
Pour sa part, la Grande Ile s’en remet surement aux conférenciers d’Ivato dans la conduite de sa destinée, surement à marche forcée faisant fi des remontrances et jérémiades d’entités absentes de ces assises. Au jeu de copier-coller, l’ile Rouge a pris un sacré retard sur le timing, les chronogrammes des élections ne tiendront pas la route et subiront à coups sûr une énième correction. Une ré-correction avec des résultats en retard qui ne surprendront personne, habitué que sont les malagasy à attendre les résultats des examens, tel le …bacc.