Je l’avais découverte, comme beaucoup, avec son Beautiful tango, qui évoquait un ailleurs pas très bien défini mais chargé d’un doux exotisme. Ce soir-là, elle a chassé la pluie et le ciel s’est orné de nuages colorés. Il lui a suffi de bouger les mains, de tourner leurs paumes vers le haut et de faire ce mouvement qui invite à passer. Ou qui invite, simplement.
Elle s’exprime sur scène en trois langues : le français, l’anglais et l’arabe. Et sa musique donne envie de bouger, de mêler l’Orient au coucher du soleil.
J’ai seulement regretté d’avoir été obligé de m’éloigner de la place de l’Odéon pour vraiment entendre les chansons : les conversations dans le public étaient incompatibles, pour moi, avec l’écoute de ce genre de musique. J’écoute aujourd’hui Hindi Zahra sur mon ordinateur. Comme vous pouvez le faire en cliquant sur la pochette de son CD.