Adagio, albinoni, gnangnan

Publié le 17 septembre 2010 par Orlandoderudder

J'aime l'Adagio "d'Albinoni". Pace qu'il est faux. Parce que c'est du toc. Du "faux beau". Comme le skaï du canapé pas cher qui colle au cul. Parce qu'il fait chier. Oui, je l'aime cet adagio languissant gnangnan. Parce qu'il fait pleurnicher les gourdasses soûles àla fin de la boum, qu'il va falloir rentrer. Et qu'elle se sont trop frottées en ondulant des slows  du type baveux-ventouse au point d'avoir la robe qui pue la sueur de garçon bête et l'after-shave bas de gamme.

Guimalvesque, glucosé, ce morceau nous confit comme nous enveloppant dans une pâtisserie industrielle, ça colle, ça poisse et c'est même un peu gras. Ce pauvre Albinoni a eu le bon goût de ne l'avoir jamais écrit: c'est un grand musicien!