Ca fait 2 ans que je n'ai pas parlé des niches fiscales ( Niches fiscales plafonnées, ou l'utilité des centristes ).
Voila maintenant des années que nos gouvernants multiplient les niches fiscales. 75 milliards d'euros dans les comptes de l'Etat, plus 25 dans ceux de la sécu. Pourquoi ? Tout simplement parce que nos gouvernants ont trouvé cette astuce pour éviter d'augmenter les dépenses publiques. Ca permet de financer les dépenses nouvelles sans diminuer les anciennes.
Ces niches, elles servent à tout. Tellement, qu'on dit que dans chaque niche fiscale il y a un chien méchant prêt à montrer les crocs. A tous les coups on est sûr de se mettre des électeurs à dos.
Elles servent à l'emploi (allègement de charges sur les bas salaires, heures supplémentaires, TVA sur travaux ou restauration, ...), aux handicapés, aux familles, ... Une constante : A chaque fois, on n'évalue pas la rentabilité de ces allègements d'impôts. C'est comme ça qu'on arrive à subventionner des emplois pour beaucoup plus que le coût d'un salaire. Dans ces cas-là ça coûterait moins cher pour l'Etat de payer directement des emplois dans les entreprises.
Certaines, comme la prime pour l'emploi, sont inefficaces parce que d'un faible montant partagé par trop de monde.
Il y a des niches subies (ex : la 1/2 part des handicapés) et des niches choisies (ex : L'investissement dans l'immobilier locatif "scellier")
Il y a des niches totalement absurdes comme la déduction de l'ISF de 75 % d'un investissement dans une PME. A ce compte-là, peu importe que la PME soit viable, l'investissement est forcément rentable !
Ce sont quelques niches fiscales (investissement outre-mer, réhabilitation de logements dans les centres historiques, services à domicile et immobilier) qui permettent aux 0,01 % de contribuables les plus riches de ne payer que 25 % de leurs revenus en impôt.
A cause de ces niches, on voit le prix des terrains outre-mer exploser et devenir inaccessible à la plupart des utlramarins.
Pour toutes ces raisons, on peut dire que le gouvernement ne va pas assez loin dans la réduction des niches fiscales.