Ce n’est pas encore officiel, mais à l’aube de l’ouverture du camp d’entraînement du Canadien, les médias ont annoncé en long et en large la nomination de Brian Gionta comme capitaine de l’équipe montréalaise.
Pour ma part, je trouve ce choix excellent, l’Américain a prouvé la saison dernière qu’il avait toutes les qualités requises pour tenir ce rôle sur et en dehors de la patinoire. Son éthique de travail est irréprochable et il est un bon exemple à suivre pour les jeunes hockeyeurs. De plus, il a déjà une Coupe Stanley à son actif alors qu’il évoluait avec les Devils.
L’an passé, lorsque la direction a décidé de ne pas nommer de capitaine, les passions se sont déchainées. Comment ça pas de capitaine, du jamais vu en 101 ans d’existence. Et de multitudes questions ont été posées. Quoi ? Il n’y a personne au sein de l’équipe pour assumer ce rôle ? Il n’y a pas de leadership dans le vestiaire ? Comment on va gagner la Coupe Stanley ?
Un an plus tard, ces questions ont été résolues, un homme est sorti du lot et un groupe de leaders s’est formé. Maintenant il ne reste plus qu’à aller chercher la 25e Coupe Stanley.
Brian Gionta deviendra donc le 28e capitaine du Canadien dans quelques jours, une bonne chose de faite. On va pouvoir se concentrer sur la mise en route de la nouvelle saison. Mais il y a quand même une petite question qui me turlupine, Gionta est Américain et il ne parle pas français, va-t-il apprendre la langue de Molière pour pouvoir s’adresser aux partisans dans leur langue ? J’adore Brian Gionta comme joueur, mais je vais le détester comme capitaine, s’il ne fait pas l’effort d’apprendre ma langue. Je ne le lui demande pas devenir bilingue, c’est cute un Américain qui essaye de parler français. Juste de faire ce que Saku Koivu n’a pas été foutu de faire en 10 ans dans une ville francophone, s’exprimer un peu dans la langue des partisans.
Good luck Brian !
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