Ma mère, moi et ma mère n'est pas une comédie malgré son titre qui peut faire penser au plus récent "Mon beau-père et moi" et à toute la série dans le genre. Non, ici, c'est une vraie histoire qui se présente sous nos yeux ou plutôt un drame sur une mère et sa fille qui vont déménager. Une mère ne supporte plus sa petite ville et décide de partir à Beverly Hills pour y trouver une meilleure vie autant pour elle que pour sa fille ; cette dernière va lâcher ses amis en déménageant avec une mère qu'elle supporte difficilement.
S'en suit des difficultés d'argent ainsi que de nombreuses disputes avant que la mère et la fille ne puissent s’apprivoiser l'une l'autre. On touche donc ici à un pilier des Etats Unis et de leur mobilité, si le film aurait pu être français, le déménagement et l’éloignement fait beaucoup plus parti de leur culture et beaucoup de film touche de près ou de loin à ce phénomène.
Ici, le gros intérêt du film et presque le seul, malgré une relation mère-fille assez intéressante, est les deux actrices principale, à savoir Susan Sarandon, éblouissant l'écran avec ce rôle de mère quinqua assez désoeuvré aussi fragile que sa fille adolescente ce qui me donne d'ailleurs envie de voir un peu plus de film dans lesquels elle a pu jouer. Natalie Portman joue l'adolescente, pas forcément très féminine, un peu blasée par sa mère et qui évolue tout au long du film, ce n'est pas son meilleur rôle, c'est certains.
Au final, le film reste bien basé sur ses deux actrices principales (et il a de quoi), leur laissant le soins de nous montrer une belle évolution de ses deux femmes, surtout d'Ann, l'adolescente. Cette relation est rythmé par quelques évènements plus ou moins dramatiques qui donnent un souffle et une raison de vivre au récit. Si le film vaut un rapide coup d'oeil, c'est seulement pour ses actrices, vous l'aurez compris, à voir une fois.
13.5/20
Silice