S’agissant de présenter des personnalités de la communauté urbaine à « potentiels » j’ai longuement hésité dans la seconde nomination. En effet, donner la préférence à un élu qui pourrait paraître déjà en fin de carrière n'est pas totalement excitant . Le parcours du nominé est bien avancé et selon les électrices « il fait son âge ». Une manière diplomatique d’indiquer qu’il semble marquer par ces engagements passés et présents.
En toute subjectivité assumée
j’ai choisi ce Radical de Gauche digne représentant de la politique cassoulet de son mentor Jean Michel BAYLET. De la rondeur, de l’écoute et un talent certain pour savoir
accorder autour de lui des hommes et femmes de couleurs politiques diverses et variées. L’homme est sympathique et entreprenant. BLAGNAC CONSTELATION c’est lui. Le quartier ANDROMEDE c’est encore lui…Un pari plus qu’une ambition ; valoriser des terrains de sa commune et des 5 communes voisines
sous les couloirs aériens avec un potentiel de plus de 5000 logements nouveaux à terme n'est pas sans risque. Heureusement ceci est complété de zones d’activités et d'infrastructures
d'acceuil (à faire blêmir les Toulousains...). Soyons certain que même la suppression de la taxe professionnelle n'affectera pas complètement les finances communales du secteur ouest de
l'agglomération.
Avec lui c’est l’aviation qui est au premier plan. Aéroport, sous traitance aéronautique tout tourne autour de cette industrie en Cassoulet ’Land. La richesse de notre communauté dépend de l’aviation et Bernard KELLER reste encore aujourd’hui en mission commandée avec son ancien employeur AIRBUS (de 1988 à 1995).Vice Président de la communauté urbaine il a su saisir les opportunités et obtenir enfin la nécessaire ligne de transport collectif qui débloquera une commune géographiquement isolée de Toulouse par le lit de la Garonne.
Mais attention son destin est inexorablement ancré au devenir de l'avionneur. Nous apprenons que c’est notre voisine BORDEAUX qui accueillera le comité stratégique aéronautique (le cerveau d’une industrie majeure en France). C’est un coup dur pour la communauté urbaine, plus encore pour celui à qui l'on a confié tout naturellement le développement économique et l'emploi au sein de la CUB !