Impure Morning
Bloc Party
Not a happy end, ce n'est pas du Placebo et la fin est glaçante, vous verrez. Et la quête du sens va vous envahir. Pourquoi ? Quel intérêt mortifère ? On revient de loin sur la chose cinématographique parce qu'on est blasé de happy endings. Cela vient des contes. Le cinéma cible sans cesse la mort pour toujours la forclore à la fin. C'est un évitement. Ce clip laisse perplexe car il violente notre quête du sens.
Allez sur Viméo et suivez les commentaires (en anglais) de Wrytr qui ne cesse de bramer que ce clip léché est une ineptie, a mess, un bordel filmique. Il a raison parce qu'il montre l'absurdité de la mort. Brian Molko marchait sur les murs, encore un conte enfantin. Ici, on détourne les yeux en se disant merde qu'est-ce que c'est que ce carnage. La mort n'est jamais gratuite au cinéma, on paye pour la voir et pour l'oublier.
On se retrouve devant un vide esthétique, fascinant et mortifère. Ce clip est assomant, ce n'est pas du cinéma. ce n'est pas du réel non plus. A mess. Un objet filmique.