(Dax 2008)
El Juli est incontestablement cette temporada le numéro uno : il accumule les triomphes, il est le seul, en l’absence de Jose Tomas, à remplir les arènes sur son seul nom, il est très largement en tête des escalafons qui tiennent compte des trophées en fonction des catégories d’ arènes. (*)
Certains ne l’ aiment pas, certains le critiquent. On peut aussi préférer la dernière « révélation » de la Star’Ac à Caruso ou Madonna ! Mais certaines descentes en flamme contre lui dépassent les bornes.
Sans doute pour eux, le public mais aussi la présidence de Séville, Malaga, St Sébastien, Valence, Albacete, Almeria, Bayonne ne sont que des ignares
Sans doute pour eux tous les revisteros quasi unanimes sur ses prestations ne le sont que parce que Roberto Dominguez les arrose généreusement..
(Bilbao 2010)Restons sérieux : El Juli est un des rares toreros à exploiter au mieux les qualités d’ un toro, un des seuls à réaliser des faenas aussi complètes, techniques, des séries profondes mais aussi des faenas variées et inventives. Surtout, il est le seul capable de sortir les qualités d’ un toro qui semblerait improbable à la plupart de ses compagnons……Il est tellement tricheur si on écoutait ses détracteurs, et pourtant il se bat plus devant un toro impossible qu’ aucun autre qui aurait vite chassé les mouches pendant 2mn avant de l’ expédier d’ un bajonazo.
(Bayonne 2007)El Juli accumule les succès dans les arènes sérieuses, dans les arènes de 1ère catégorie où, n’ en déplaise à ses détracteurs, c’est là que les trophées tombent en dépit du » julipie »,décrié par ceux qui ne veulent voir qu’ un tricheur chez ce maestro.. (Rappelons que dans sa carrière c’est l’ un des 2 seuls à avoir obtenu les 2 oreilles du président Matias Gonzales…)
Le Juli, je l’ai découvert comme beaucoup de ma génération quand il était novillero, j’étais à son alternative nîmoise à sa 1ère encerrona à Nîmes aussi, j’ai vu sa progression, da maturation depuis qui l’a amené à être un – sinon le – torero d’époque.Mais ce qui étonne toujours c’est sa volonté , son engagement visible sur ses traits, sa joie quand il réussit : On dirait un jeune novillero qui veut faire sa place au soleil !
(Nîmes 2002)Quels noms resteront dans l’ histoire de la tauromachie du XXIème siècle ? Tomas, oui, mais El Juli pour la constance de sa domination et sa durée certainement. Dans une future collection de la veine de « Torero para la Historia », il sera en tête de liste.
(Pampelune 2010)(* 51 oreilles à ce jour au cours de la temporada 2010 en arène de 1ère catégorie !!!!)