40 ans, 6 morts et quelques jours... de Victor Rizman

Dès les premières pages, j’ai pensé que 40 ans, 6 morts et quelques jours ... parlait un peu de moi. Pourtant, je ne travaille pas dans la pub, je n’ai nullement l’intention de m’inscrire à un site de rencontres et même si j’ai souvent rêvé de mettre mon (petit) poing dans la figure d’un bon nombre de mes congénères, je ne suis toutefois jamais passée à l’action, encore moins au meurtre…
L’intrigue en deux mots: un homme marié, père d’une adolescente qu’il ne connaît finalement pas et directeur de clientèle dans la publicité (métier auquel il ne croit plus depuis longtemps) décide, le jour de ses 40 ans, de changer le cours de sa vie et de laisser sa marque dans l’histoire en devenant tueur en série.
Je me suis donc bizarrement sentie tout de suite très à l’aise dans ce polar qui se situe en province - détail rafraîchissant malgré l’odeur ‘fruitée’ et la carapace croustillante de crasse de l’un des principaux protagonistes (mon préféré), le journaliste Vulcain Sanglar, dit le Sanglier - et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce roman, avec pour fil conducteur la crise de la quarantaine, sort des sentiers battus.
Je ne veux surtout pas en dévoiler trop au risque de vous gâcher cette lecture que j’ai trouvée à la fois très ludique et tour à tour sombre et pleine d’espoir.
Je remercie chaleureusement Pickwick pour le prêt !
Cynthia et Clara, elles aussi, ont été conquises par ce premier roman.