Saison 2, Episode 19 sur 23
Diffusion vo : FOX – 22 avril 2010
Diffusions vf : La Une – 8 septembre 2010, TF1
Olivia et son équipe doivent trouver rapidement où le prochain passage vers l’autre coté va s’ouvrir.
Commençons par notre jeu habituel. Cette semaine, il m’a bien eu notre ami chauve puisque je ne l’ai pas repéré. J’ai du me retourner vers ma source qui m’a confié l’avoir vu de dos à la banque lorsque Newton y arrive. Voilà où il se cachait cette semaine.
Sinon coté épisode, on accélère vers la fin de la saison. D’abord, on met en place les enjeux de déchirure du groupe avec Peter qui comprend enfin qu’il est un sale immigré clandestin volé. Et jusque là, c’était vraiment bien écrit et joué mais là, l’ensemble manque de subtilité. Déjà, le coup du téléphone quand Walter se lance pour tout révler est cliché et se voyait venir de très loin. Mais bon, passons, je n’aurais même pas relevé cela si derrière, c’était à la hauteur.
Non, j’ai vraiment eu du mal avec la façon dont Peter comprend. L’autre mec se fait explosé, pas lui, donc il en déduit qu’il est de là-bas. Hein ? Mais heiiiin ? A quel moment il est dit que seuls ceux de notre coté sont pulvérisés ? Je ne m’en souviens pas en tout cas, Walter dit seulement qu’un homme pourrait être pulvérisé, pas un homme de chez nous. Et puis même si il l’a dit et que je l’ai raté, il y avait moultes indices bien plus clairs et explicites et évidents que celui-là à coté desquels Peter est passé à coté avec son grand sourire niais mais sexy.
Donc bon, il le sait, il fait la gueule comme prévu et se barre. Là encore, on est dans l’attendu et cela ne serait pas trop un problème si le jeu suivait. Mais là, sans être mauvais pour autant, rien n’est passé coté émotionnel. Le face à face glacial entre Peter et Walter m’a laissé de marbre. Surtout que je devine bien d’avance qu’il va revenir et sauver son papounet parce que les liens affectifs, c’est plus forts que les liens du sang et que son vrai père, c’est un gros enculé moins sympa que le Walter « pancakes » Bishop de chez nous.
Oui parce que là, en bon fils ingrat qu’il est, le Peter va chercher son vrai père. Est-ce lui qui est quand même arrivé par magie au dessus du pont ou peter va t’il reproduire l’expérience pour rentrer à la « maison » de l’autre coté ? J’espère la seconde solution parce que ça sera plus spectaculaire et parce que Tao aura eu tort avec sa théorie du « c’est l’autre Walter qui est arrivé sur le pont ».
D’ailleurs, il arrive comment ? Le pont redisparait avant qu’il soit complétement là et même si l’homme s’était matérialisé, il aurait fini dans la flotte et ça se serait remarqué, soit parce qu’il se serait débattu, soit parce que Newton aurait plongé pour le récupérer. A moins qu’il soit un Terminator et puisse marcher sous l’eau.
Oui parce que l’autre morceau de l’épisode concerne donc les métamorphes qui sont eux eux des sales immigrés clandestins tout gluants. One les voit donc naitre et c’est bien dégueulasse comme il faut et le pire, c’est que ça arrive à être plus émotionnel que le face à face des Bishop lorsque le raté meurt en naissant dans le labo de Walter. Soit on est ému avec une phrase style « oh le pauvre », soit on est énervé style « fais chier connard ! tu aurais pu livrer des réponses plus claires ! ».
Donc l’enquête du jour suit ces soldats qui oeuvrent pour faire des ponts, littéralement et non littéralement, entre les deux cotés. C’est bien, on découvre ainsi leur raison d’être et c’est limite de l’esclavagisme en plus d’une série de meurtres. Meurtirers et esclaves, ces organismes biomécaniques n’ont pas de bol dans la vie.
Un épisode qui possède un bon rythme et des révélations mais qui pèche par sa logique et son manque d’émotions.