Retraite, utilisation des services secrets à l'encontre du Monde, circulaire du ministère de l'Intérieur... Tout ce qu'il faut retenir de l'intervention de Martine Aubry au 19-20 de France 3.
Retraites
Martine Aubry a réaffirmé l'engagement des socialistes de rétablir la liberté de partir à la retraîte à 60 ans, pour permettre aux «trois millions de personnes qui ont travaillé avant 19 ans» de partir en retraite à taux plein, comme cela se fait dans de nombreux pays européens.
«Les jeux ne sont pas faits», estime Martine Aubry, qui rappelle la «formidable mobilisation» du 23 septembre, et l'unité
syndicale. Elle affirme qu'en l'absence de financement de la réforme poar le gouvernement, «en 2012, ce sera à nouveau la baisse des pensions».
Le projet proposé par le gouvernement, assis sur le seul report de l'âge légal de départ, «ne règle même pas 30% du
problème financier», explique Martine Aubry, qui précise que le PS a fait un plan de réforme «équilibré: un tiers sur des mesures démographiques, un tiers sur les revenus du travail, et un
tiers sur les revenus du capital».
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Affaire Le Monde - Woerth - Sarkozy
«Aujourd'hui, c'est la liberté de la presse, la protection des sources» qui est en cause, a expliqué Martine Aubry, qui a
également dénoncé une utilisation «partisane» des services secrets par le gouvernement.
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pression», le point-presse de Benoît Hamon.
Action de la commission européenne pour infraction à la législation
«Ca me fait mal qu'on puisse montrer la France du doigt, parce qu'elle pourchasse un groupe ethnique, en toute illégalité,
puisqu'on ne peut pas faire de renvoi collectif», a dit Martine Aubry. «Tout ça pour quoi? Pour monter les Français contre une catégorie de la population? Mais les Français voudraient d'abord
que le gouvernement s'occupe d'eux».
>> «Une
politique indigne et illégale», la prise de position de Harlem Désir.
Réécriture de la circulaire du ministère de l'intérieur
«On voit bien aujourd'hui ce qui ne va pas, c'est qu'on nous ment en permanence. On nous raconte quelque chose et le
lendemain on apprend que ce n'est pas vrai. C'est un vrai problème de crédibilité», a affirmé la première secrétaire du PS. Au sujet de la réécriture de la circulaire par Brice Hortefeux, elle
a estimé que «ce n'est pas un malentendu: ça fait six semaines que l'on pourchasse les Roms dans notre pays». Elle a notamment rappellé «l'illégalité» de la procédure, annulée par de nombreux
tribunaux administratifs.
>> VIDEO - «Indignité de la politique, indignité du ministre», le
point-presse de Benoît Hamon
Emile Josselin