A l'issue d'une séance houleuse à l'Assemblée Nationale, les députés ont voté la réforme des retraites en première lecture comme le demandait le gouvernement.
Devant l'Assemblée Nationale, place de la concorde, les syndicats manifestaient scandant "Tous ensemble, tous ensemble, grève générale". A l'intérieur du Palais Bourbon, dans une ambiance mouvementée les députés de la majorité ont eux voté la réforme des retraites sur un score de 329 voix pour et 233 contre. Les élus de gauche, arborant l'échappe tricolore d'élu français, ont fait part de leur colère. La réforme des retraites a depuis hier soir fait trembler les murs de l'Assemblée Nationale.
Ce matin, alors que les élus de gauche montaient en tribune pour défendre leur position sur la réforme des retraites, le président de l'Assemblée Nationale décide d'interrompre les débats en expliquant que "le débat sur ce texte a déjà duré 62 heures". Bernard Accoyer ajouta que "les groupes d'oppositions ont utilisé tout le temps qui leur avait été accordé". Les élus d'opposition avaient pourtant droit à 5 minutes de discours chacun. Et, ils voulaient en profiter pour retarder le vote. Jean-Marc Ayrault, chef de file des députés socialistes à l'Assemblée Nationale, indiquait que ce qui s'est passé "est particulièrement grave pour ces millions de Français qui nous ont élus et dont la voix mérite autant de respect que celle de la majorité".Et d'un ton incisif débuta son discours par "Je monte à cette tribune parce que ce matin Bernard Accoyer a interdit à 142 députés de la Nation de s'exprimer".
Le texte sur la réforme des retraites doit maintenant être discuté par le Sénat dans le cadre de l'urgence décrétée par le Gourvernement sur ce texte. C'est à dire en première lecture.
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