Et bien le film ne réussi son coup qu'à moitié, marquant et original, il ne fera pas parti de la liste des meilleurs films de tout les temps mais il reste tout de même notable dans son genre. Il ne décrit pas une bête ou une histoire d'amitié et de séparation, ni une initiation quelconque, ni un monde people si étranger du monde dans lequel vivent la majorité des clampins que nous sommes. Non, encore une fois, le film est un mélange.
Toby est un jeune SDF qui va réussir à squatter un endroit, l'appart d'un paparazzi, il deviendra l'assistant de celui-ci et aura l'occasion de voir une magnifique chanteuse (Alison Lohman est parfaite dans ce rôle : elle est belle) et d'en tomber amoureux. Toby va évoluer, changer de statut, peut-être réaliser l'un de ces rêves. Le film nous montre ainsi une sorte d'amitié mais aussi de dette que Toby peut avoir envers son maître le paparazzi mais c'est aussi l'histoire d'un amour quasi-impossible.
Malgré deux thèmes qui pourraient aisément comblé plusieurs films, ce n'est pas cela que l'on retient de Delirious, non, on en retient l'aspect délirant du show-biz et des métiers qui gravitent autour.
Steve Buscemi est excellent dans ce rôle qui lui va comme un gant, son visage notable ne lui a pas toujours permis d'obtenir le premier rôle, il est pourtant géniale de le voir en haut de l'affiche. Michael Pitt (Toby) a aussi un certains potentiel et un charisme à crever l'écran.
Sortant des sentiers battus, Delirious nous fait passer un très bon moment (je n'ai pas pu lâcher le film avant de l'avoir fini malgré un énorme besoin de sommeil) qui peut même devenir une référence. Un film notable et hors du commun.
16/20
Silice