En pologne il vous faudra patientier 5 ans environ pour vous faire opérer.
En effet selon un rapport de
la Chambre supérieure de contrôle (NIK) les polonais sont sur liste d'attente pouvant aller jusqu'à cinq ans pour subir une intervention chirurgicale.
La
Chambre de suivi orthopédique, d'urologique, et de neurochirurgie ainsi que plusieurs douzaines d'hôpitaux en Pologne ont constatés ce phénomene. Par exemple près de 2 758 patients attendent pour
se faire opérer dans un hôpital orthopédique de la ville de Lublin. Les patients doivent en moyenne attendre jusqu'à 1 824 jours pour une chirurgie.
«Les patients doivent attendre plus longtemps pour la chirurgie parce que certaines personnes subissent des opérations, sans attendre leur tour et sans
recommandations du médecin. il y a aussi un grand manque de matériel médical, un désordre dans l'organisation, un manque évident de personnel et de moyen », explique Jacek Jezierski
du NIK.
En août, à l'hôpital de l'Enfant Jésus de Varsovie, 60 personnes ont subi des opérations sans faire la queue bien que seulement neuf cas ont été
qualifiés d'urgence. Dans 20% des hôpitaux polonais, des gens qui n'étaient pas inscrit sur les listes d'attente subiraient des interventions chirurgicales et dans 40 % des hôpitaux
l'ordre des listes d'attente ne correspond pas à l'ordre réel des patients ayant subi une opération.
Selon le rapport de la NIK, 17 % des hôpitaux et 25 % des cliniques ne distingue pas l' "urgence" des "cas stable" ce qui encourage les
incidents. Les listes d'attentes ne sont pas mises à jour et inclus les patients qui ont deja subi une chirurgie dans un autre établissement ou qui sont morts.
Cette attente est le résultat d'un manque de moyen, la demande de soin chirurgicaux est
supérieure à ce que la caisse nationale de la santé peut payer. En effet, 62 % des hôpitaux font 100 % des soins permis, voire plus de chirurgie
que commandé par le Fonds national de la santé », a expliqué Jezierski.
Dans ce rapport du NIK on trouve également que dans de nombreux hôpitaux les équipements médicaux sont usés et entrainent des reports de
chirurgie. Dans 13 % des hôpitaux, il n'y avait pas assez de médecins et d'infirmières pour effectuer des chirurgies.