L'année dernière, Linkin Park signait New Divide, la chanson du film Transformer 2. Un déchet commercial sur lequel on ne s'arrêtera pas plus longtemps. Mais, cette année, le groupe californien signe... son arrêt de mort. La pochette épurée aurait pu être le reflet d'un travail plus doux, d'un album pur qui ne garderait que l'essence du son. Mais non. L'intégralité de A Thousand Suns est une catastrophe. La question qui revient à la fin de chacune des quinze chansons est : est-ce que c'est une blague ? Si c'en est une, elle est vraiment mauvaise. Jamais je n'ai ressenti une telle déception musicale. Au revoir guitares redoutables, batterie musclée et voix claire et puissante : bonjour claviers (synthés des années 1990), boîte à rythme et voix modifiée. Musicalement, c'est de la soupe, c'est vide, c'est pathétique. On pourrait aisément croire que LP n'est pas derrière ce ramassis de sonorités électro-pop et hip-hop horrifiantes. On ne peut se raccrocher à rien, même pas au talent de Chester qui ne ressort jamais. Tout est mauvais.
J'ai assisté à deux merveilleux concerts du groupe à Bercy, en 2007 et 2008. Un pressentiment m'a convaincue de ne pas prendre de place pour leur passage dans cette même salle cette année. Et je ne regrette pas. Ce quatrième album est pire que ce que je croyais. Le constat est dur, et ça fait mal de l'écrire : c'est un désastre. Linkin Park est mort, vive Linkin Park (2000-2007) !
Même visuellement, c'est nul. La preuve :