Un Festival du jeu vidéo bien décevant

Publié le 15 septembre 2010 par Gamongirls

Tous les ans, depuis maintenant quatre ans, le mois de septembre se retrouve associé au Festival du jeu vidéo dans la tête des joueurs. Et jusqu'à cette année, le fameux FJV était le seul vrai grand salon dédié aux jeux vidéo en France et s'en sortait plutôt bien.

Mais 2010 a vu l'apparition d'un sérieux concurrent à ce festival : le Paris Games Week. Organisé par le SELL (le Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisirs), ce salon sera sans nul doute le grand gagnant de cette année. En effet, tous les grands éditeurs ont préféré déserter le FJV, pour finalement exposer au Paris Games Week.

Ce week-end nous avons donc pu assister à une édition bien triste du FJV. Une taille très réduite, aucune grosse nouveauté ou exclusivité, un mauvais agencement... Malgré cela, les visiteurs se sont déplacés en masse (peut être même trop) et l'attente devant les quelques consoles mises à disposition était interminable. Le stand de la FNAC était le seul qui proposait le plus de jeux et de possibilité. Celui de Samsung a aussi su attiré la foule, en présentant notamment sa Galaxy Tab. Le sport électronique était lui aussi très représenté, avec deux grosses compétitions, et a su se démarquer (les WCG et les Masters français du jeu vidéo).

Mais finalement le grand gagnant de ce week-end est peut être le Monde du Jeu. Ce salon, accolé au FJV, présentait les dernières nouveautés en matière de jeux de société et de plateau. Les incontournables, comme les maquettes, les jeux de rôles ou les cartes Magic, était bien sûr présents ! Et on peut dire que ce Monde du jeu a su attirer son public, une population de masse, plutôt familiale et très hétérogène.

Malheureusement, le Festival du jeu vidéo a raté sa vocation première cette année : à savoir être une grande fête des jeux vidéo. Nous espérons que le salon remontera la pente et pourra réparer ses erreurs, car sinon la France pourrait bien se retrouver à nouveau avec un seul salon : le Paris Games Week.