« Toute jeune fille par rapport au labyrinthe
de son cœur est une Ariane qui tient le fil
grâce auquel on peut s’y retrouver… »
Soren Kierkegaard
Ariane, de nos jours ne perd ni le fil de sa pensée, ni celui de sa vie. On est loin du mythe de la bobonne abandonnée le fil à la patte à l’entrée du labyrinthe. Elle avance énergiquement et le fil qu’elle déroule n’est pas celui qui la relie à Thésée pour le libérer de ses pataquès.
Imaginez : Ariane au Stade de France, une pelote de coton bio mercerisé délicatement noué au poignet attendant à la sortie. Sacré paquet de nœuds un soir de finale sachant qu’il y a plus d’une amoureuse qui s’appelle Ariane et que bien des Thésée se perdent dans les méandres des sports d’équipe ! Pour rester liés, il reste le téléphone « sans fil d’Ariane » tellement facile à oublier là, au fond de son sac quand on a envie de rester planquée, peinarde dans son labyrinthe personnel !
Parce que bien sûr le labyrinthe de chaque vie a une entrée, un cœur, une sortie. L’entrée et la sortie sont au même endroit mais pas à la même place, et ça Thésée faut bien qu’il le comprenne.
Le 18 septembre, passez un coup de fil à Ariane, c’est sa fête !