Le groupe prévoit même que 20% de son chiffre d'affaire sera issu des ventes en lignes.
Si je relaye cette interview ici, c'est qu'elle est riche d'enseignements quant à l'utilisation d'Internet pour générer du trafic en magasin (en plus des ventes en lignes) voire la complémentarité du on et du off (Tati en France : 80 magasins / 90 % des Français connaissent la marque & 90 % qui ne sont jamais entrés dans l'un des magasins de l'enseigne)
Ensuite, Tati envisage de vendre en ligne dans les prochains : des robes de mariées...
Compte tenu de l'engagement dans un tel acte d'achat, et de la couverture géographique de l'enseigne, si ce rayon du site Internet est accompagné de nombreux dispositifs web-to-store (prise de rendez vous, réservation en ligne, check de disponibilité de taille en ligne...) nos futures mariées hésiteront probablement moins à faire 100, 200 kilomètres jusqu'au Tati le plus proche.
Enfin, l'enseigne ambitionne d'ouvrir 150 à 200 points de vente en France. Tati.fr, le magasin en ligne de l'enseigne est aussi désormais une des armes du groupe pour préparer ces ouvertures.
Canal à part entière ou générateur de trafic ce tati.fr ? Emmanuel Deroude : " Nous avons commencé par nous dire qu'il serait une formidable vitrine pour les gens qui s'intéressent à la marque. Ensuite, nous avons pensé qu'il apporterait du trafic en point de vente. La vente en ligne, c'est la cerise sur le gâteau. D'autant que tous ces aspects s'alimentent l'un l'autre. On peut imaginer que les magasins servent de points de retrait, que des jeux concours se déroulent sur les deux canaux, que soient organisées des opérations de cross marketing... C'est une manière fantastique de faire vivre la marque. D'ailleurs, les magasins en sont tout à fait convaincus. Ils savent que le site est bon pour leur image et permettra de faire découvrir leurs produits."
Que dire de cette intégration du eCommerce dans la stratégie de ce Retailler ? Génial ! Et si le reste de la stratégie de l'enseigne est à la hauteur de cette approche multicanal, nous ne sommes pas prêts de revoir Tati dans les "Dérapages" du magazine Capital