Le Bulletin officiel de l’État espagnol a publié début septembre 2010 la Loi des jeux et des paris de la Communauté autonome des îles Canaries, qui établit un nouveau cadre réglementaire pour les jeux sur Internet.
La nouvelle loi a été votée à l’unanimité par le Parlement des îles Canaries, abrogeant la précédente loi adoptée en 1999, et prévoit que l’ouverture du marché de bingo dans les îles Canaries doit faire l’objet d’un appel d’offres, tout comme les casinos, les courses hippiques et les courses de chiens. Les licences ont une durée de 10 ans.
La nouvelle législation étend le cadre réglementaire pour la télévision interactive et les paris sur internet, qui représentent plus de 15% des recettes de jeu des Canaries, et sont évalués à 1,6 milliard d’euros (plus de 3,5% du PIB régional).
L’effervescence des jeux en ligne a envahi toute l’Europe. La Grèce est aussi un bon exemple. La crise profonde submergeant le pays a déterminé les dirigeants de démarrer le processus de légalisation et réglementation des jeux sur Internet. Ils ont utilisé pour modèle les nouvelles législations adoptées par d’autres pays, comme la France, l’Italie et le Danemark.
Plus à l’est, en Hongrie, le journal Nepszava rapporte que l’association nationale des opérateurs de jeu, est de plus en plus préoccupée par les activités des opérateurs étrangers dans le pays. L’organisme a demandé au gouvernement d’introduire une réglementation qui permette de maintenir le jeu sur Internet sous le contrôle de l’Etat, arrêtant la sortie des revenus du pays.
La législation en vigueur autorise la publicité des services de jeu sur Internet en Hongrie, mais les résidents du pays ne sont pas autorisés à jouer en ligne. Toutefois, plusieurs milliers le font indépendamment.
L’association veut une réglementation plus efficace contre de tels services, qui pourraient tenir 66,8 millions de dollars à l’intérieur de la Hongrie.
Les compagnies internationales de jeu, dont beaucoup sont enregistrées dans des paradis fiscaux, paient les impôts dans leur pays d’origine. Alors, l’argent des joueurs hongrois contribue au budget de ces pays-là, indique l’Association.
Selon les estimations, un nombre de 300-600,000 Hongrois sont des utilisateurs réguliers des services de paris sur internet. L’association propose que seules les entreprises hongroises avec une direction locale et au moins dix ans d’expérience dans le domaine, devraient être autorisées à offrir de tels services.