La jeune femme, belle bien entendue, est mystérieuse, se baignant dans les eaux froides d'Irlande, ne voulant pas se faire voir. Une jeune fille va tenter de percer à jour ce mystère, ou plutôt de le mystifier un peu plus, persuadée que la jeune femme qu'a pêché son père est une sirène. Alors, est-ce qu'Ondine est remake de la petite sirène ? Non, ne fuyez pas, ce n'est franchement et sans doute malheureusement pas le cas.
Neil Jordan nous balance dans un univers sombre, jouant sur les changements de temps, la sombre sobriété et monochromie du paysage pour faire passer le cachet de son film : son film est lent, beau, très beau. On se régale avec les images autant qu'avec les acteurs.
Colin Farrell est toujours Colin Farrell, beau sombre et jouant ses rôles bien étrange qui lui vont comme un gants d'homme pas forcément communs mais comment va-t-il se débrouiller avec un rôle simple d'un pêcheur irlandais lambda ? Et bien, il se débrouille très bien.
Alors où est le problème de ce film ? Il ne sera pas adopté par tous, la plupart seront bloqués dés le début, n'arrivant pas à entrer dans l'histoire, dans la beauté des paysages, d'une romance et de l'eau froide. Ceux qui seront complètement entré dans l'histoire (et j'en fais partie) seront sans doute déçue par une fin bien trop logique. La besoin de rationalité qu'ont de plus en plus les réalisateur est bien quelques choses qui peut gâcher des films.
Si le film est beau, sa fin m'a un peu rebutée. Je l'oublierai sans doute rapidement, malheureusement (même si j'ai envie de le revoir ><).
13/20
Silice