Peut-être motivé par les graves problèmes économiques et la nécessité d’augmenter les recettes fiscales, le gouvernement grec poursuit avec une célérité remarquable ses plans de légaliser et réglementer les jeux en ligne.
A en juger par les rapports, le projet de loi grec suit les orientations principales établies par d’autres pays européens, comme la France, le Danemark et l’Italie.
La proposition, qui fera l’objet d’un débat politique au parlement ce septembre, comprend des dispositions qui imposent aux opérateurs de paris sportifs, poker sur internet et jeux de casino gratuit, d’obtenir des licences pour fonctionner en Grèce. Cela suppose l’installation des serveurs et le traitement des transactions à l’intérieur du pays et des activités sous un nom de domaine grec.
Comme mesures préventives et punitives, le projet de loi prévoit le blocage des sites étrangers sans licence et l’obligation des institutions financières d’interrompre les transactions entre les citoyens grecs et les opérateurs illégaux.
La question de l’autorisation reste ouverte au débat dans le parlement grec. Le projet propose des licences d’une durée de cinq ans, mais laisse la décision stratégique aux politiciens.
La date cible pour l’implémentation est le mois de mai 2011. Le marché du jeu en Grèce est estimé à une valeur d’environ 5 milliards d’euros, revenus imposables.