04. Shining ou la folie meutrière

Publié le 23 août 2010 par Jessyxchaos
L'hystérie oppressante résonne contre mur & plafond. Overlook Hôtel bonjour ! Morbide oppression se propage dans le moindre renfoncement de la pièce, recouvre le sol de sable mouvants & viole tous les orifices possibles & imaginables du corps de la Poupée humanoïde. Il se propage à n'importe quel objet & l'imprègne à en devenir une énième source d'oppression & flotte dans l'air tel un gaz toxique. Nos chambres sont confortables & capitonnées. L'hystérie extérieure s'avère être un rire de fou furieux. C'est une affaire de dément. La folie se propage & possède. Elle convertit tel l'intégriste. Son ennemi est l'assouvissement ; les gargouillis des cous égorgés, le craquement d'un cage thoracique broyée, les hurlements d'agonie de la femme à qui l'on a fait pénétrer un rat enragé en sa fleur (Bateman est un génie) ou la mare de 6litres d'hémoglobine gluante. Idéales pour un long séjour de sédation ! C'est alors qu'Hystérie céda sa place à Lucidité : ma camisole est détachée, la porte grande ouverte & un corps mutilé git à mes pieds. Ce corps se disait mon ami avant de se voir brisé car il s'était mit en travers de mon chemin. Tous à couvert, je me libère..