Si cette introduction vous paraît trop brutale, allez à « Horoscope interactif de l’homme vierge », deux étages plus bas dans ce blog.
Pourquoi Amadeus ? C’est très simple.
En latin, qui était un peu l’Anglais de l’époque, amare signifie aimer. Deus, pas besoin de vous faire un dessin. Si ? Ah bon. Deus = Dieu. Donc, Amadeus, c’est celui que Dieu aime, un peu comme dans Jésus vous aime. En père prévoyant, le père Mozart voulait lustrer l’image de son fils en prévision du requiem qui est aussi un mot latin pour dire repos, petite ou grande sieste et par extension repos éternel. Amen.
Arrivé à l’âge où l’homme commence à sentir le sapin, Amadeus se dit qu’il serait temps d’écrire un Requiem, un morceau de musique à la fois vocale et instrumentale qui propose un deal à Dieu : Requiem aeternam dona eis, Domine. En gros : Dieu, donne-leur le repos éternel à l’ombre des pissenlits. En contrepartie, le futur défunt s’engage à rester propre sur lui et à aimer son prochain avec modération et sans menottes.
Mozart y va, la tête dans le sac. Il produit de la musique céleste pour faciliter l’envol de son âme vers ce Dieu qui se demande ce que ce petit Autrichien facétieux va bien pouvoir inventer. Mozart écrit des pages et des pages. Dieu ne lit pas la musique. Dieu s’impatiente. C’est long. De guerre lasse, Dieu s’introduit dans la tête de Mozart, il sait bien que la loi interdit les écoutes télépathiques, mais c’est quand même lui, Dieu, oui ou crotte ?
Alors, Dieu écoute la musique que Mozart joue dans sa tête. Dieu aime tellement ce qu’il entend qu’il rappelle immédiatement Amadeus à Lui.
Et c’est ainsi qu’en voulant le sauver, le père Mozart à tué Mozart.
Si vous aussi vous voulez vous introduire furtivement dans la tête de Mozart http://bit.ly/9dSKii