«Je veux souligner que lorsqu’il s’agissait de transmettre les PV en direct de l’audition de l’ex-comptable de Bettencourt, à ce moment-là, aucune enquête n’avait été diligentée par les renseignements Intérieur pour savoir qui transmettait ces PV à décharge pour M. Woerth. Il y a là encore deux poids, deux mesures», a déclaré le porte-parole. Au nom du Parti socialiste, Benoît Hamon a demandé à ce que «toute la lumière soit faite sur la réalité ou pas d’écoutes téléphoniques qui auraient pu justifier la mise à l’écart de ce magistrat» et savoir «si oui ou non, le journal Le Monde a été mis sur écoute dans le cadre de cet affaire».
Il y a enfin, la violation du secret des sources, la violation du secret de l’instruction. «Le Gouvernement, par tous les moyens, met sous pression les médias. L’offensive faite par le gouvernement et ses dirigeants le montre bien. Pour rappel, ils parlaient de complot, opération de lynchage politique, de lapidation médiatique… Le gouvernement a le secret espoir que les dirigeants des médias mettent au pas leurs rédactions et je suis heureux de constater qu’aujourd’hui, ce n’est pas le cas», a rajouté le porte-parole du PS. Photo : Flickr il Luca à pAris