Auteur : John Kennedy Toole
Editeur : 10/18
Nombre de pages : 448
Le mot de l'Editeur:
« Écrit au début des années soixante par un jeune inconnu qui devait se suicider en 1969, à l'âge de trente-deux ans, parce qu'il se croyait un écrivain raté, La Conjuration des imbéciles n'a été éditée qu'en 1980. Le plus drôle dans cette histoire, pour peu qu'on goûte l'humour noir, c'est qu'aussitôt publié, le roman a connu un immense succès outre-Atlantique et s'est vu couronné en 1981 par le prestigieux prix Pulitzer. Une façon pour les Américains de démentir à retardement le pied de nez posthume que leur adressait l'écrivain, plaçant en exergue à son livre cette citation de Swift: "Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on peut le reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui." » - Bernard Le Saux, Le Matin
Mon avis:
Le livre de J.K. Toole m'a intéressée parce qu'il est différent de tout ce que j'ai pu lire. L'intérêt essentiel de ce livre se trouve dans les personnages et le vocabulaire.
Ignatius J. Reilly est un personnage truculent, d'une grande intelligence et d'une grande niaiserie à la fois. Son langage est très évolué par rapport à celui des autres personnages et c'est ce qui est original. L'auteur manie aisément ces deux registres.
Tous les personnages sont remarquables et symbolisent une catégorie de société : Mme Reilly est une mère possessive, le couple Lévy représente les bourgeois, Marcuso est le flic raté, Jones, le nègre exploité....
L'auteur dépeint ainsi avec humour la société américaine des années 60.
Il n'y a pas vraiment d'histoire mais le lecteur se laisse emporter par les tribulations d'Ignatus dans le monde du travail.
Je souhaitais vraiment découvrir ce livre et je l'ai lu dans le cadre d'une lecture commune pour