C'est avec un peu de retard qu'on vous offre nos conclusions des matches de 16h et du SNF d'hier...
Normalement, on aurait dû publier les conclusions après le match à Washington mais la diffusion du film Le Parrain à TVA au même moment est venu changer les plans initiaux. Anyway...
CARD 17 – RAMS 13
Les Cards auraient bien pu perdre ce match n’eut été du touché de Larry Fitzgerald au quatrième quart. Fitz n’a capté que 3 passes dans le match après avoir été ciblé 15 fois (!?!) par Derek Anderson. On a pu constater pourquoi les Browns n’en voulaient même plus d’Anderson qui manque sérieusement de précision sur les moyens et longs tracés. La saison pourrait être très longue en Arizona. Et il faudra que le jeu au sol soit plus dominant si on veut respecter les promesses de Ken Whisenhunt, ce qui devrait s’améliorer lorsque Beanie Wells sera de retour. Tim Hightower a commis deux échappées perdues même si la deuxième était discutable. Adrien Wilson a connu un fort match en défensive avec 2 interceptions. Kerry Rhodes a bien fait également, confirmant que la tertiaire des Cards a beaucoup de potentiel.
Du côté des Rams, la défaire fait mal alors que le match était à leur portée jusqu'au début du 4ième quart mais les partisans peuvent se consoler en sachant qu’ils ont en Sam Bradford un fier compétiteur qui devrait devenir excellent avant longtemps et pour longtemps. À son premier match en carrière dans la NFL, Bradford a tenté un astronomique total de 55 passes dont 32 réussies pour des gains de 253 verges. Il a une passe de touché et trois interceptions dont une en toute fin de match. C'est encore un work in progress à St-Louis mais les fondations semblent nettement plus solide cette année.
PACKERS 27, EAGLES 20
Les Packers ont eu chaud mais peuvent dire mission accomplie en remportant leur premier match sur la route dans un environnement hostile. Ce fût surtout le Michael Vick show qui retient l’attention, lui qui est venu remplacer un Kevin Kolb médiocre et commotionné en première demie. Vick nous a démontré sa rapidité des beaux jours en amassant 103 verges sur 11 courses en plus d’avoir accumulé des gains de 176 verges par la passe dont un touché à Jeremy Maclin au quatrième quart. Il n'y a pas encore de polémique à Philadelphie puisque Andy Reid a déjà tranché la question en affirmant que Kolb est le #1 jusqu'à nouvel ordre mais ça pourrait changer avec 2-3 défaites consécutives.
Lesean McCoy a fait une excellente personnification d’un Brian Westbrook en devenir avec des gains au sol de 35 verges sur 7 courses, 1 TD en plus d’avoir capté 7 passes pour 47 verges.
Les Packers ont démontré qu’ils allaient être difficiles à battre même si Aaron Rodgers n’a pas connu un grand match. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’ils seront difficiles à battre. Rodgers a connu un match ordinaire mais à tout de même réalisé les bons jeux aux bons moments et les Packers n'ont jamais vraiment été inquiété. Sa ligne offensive a été encore une fois poreuse en début de match particulièrement, permettant 3 sacks du quart aux Phillies. Le jeu au sol a bien fonctionné malgré l’absence de Ryan Grant qui s’est blessé au genou en fin de deuxième demie. Tant que le jeu au sol marquera sa présence, les Packers seront pratiquement invincible. La défensive n'a pas été étincelante mais ne s'est pas effondrée malgré la pression des Eagles en deuxième demie. Clay Matthews a été dominant pour le Pack, réalisant 7 tacles, 2 sacks du quart et un fumble provoqué.
NINERS 6, SEAHAWKS 31
Ouch. Quelle dégelée des Niners. Alex Smith a été horrible pendant les trois derniers quarts, lançant deux très mauvaises interceptions en plus de manquer d’opportunisme dans la zone des buts. Il était pourtant 9 en 10 après un quart. Il faut dire qu’il n’a pas été aidé par Michael Crabtree qui est déjà dans le doghouse de Mike Singletary, qui l’a publiquement pointé du doigt après le match pour son manque d’ardeur au jeu. Crabtree s’être royalement poigné le derrière depuis le début du camp et ça sent déjà mauvais dans son cas. Ça va brasser avant longtemps à San Francisco.
On n’est pas encore vendu aux Seahawks ceci bien, bien que la performance de Matt Hasselbeck est quand même à souligner. 3 passes de touchés en plus d’un autre au sol, on tire notre chapeau au vieux Matt. Reste à voir comment la défensive du Seattle va se comporter devant un vrai quart de la NFL. Et le jeu au sol qui a été plus que discret. On voit mal comment les Seahawks peuvent espérer mettre tout leur dévolu dans le bras d'Hasselbeck. Deion Branch a marqué un touché et ne s'est pas blessé sur la séquence. C'est toujours ça de pris.
COWBOYS 7, REDSKINS 13
On a eu droit a un excellent premier match du SNF hier soir, un match enlevant jusqu’à la fin.
Donovan McNabb a bien paru sur plusieurs séquences à son premier match dans l’uniforme des Skins. Il a fait preuve d’une belle mobilité en plus de connecter régulièrement avec ses deux principales cibles Chris Cooooooooooley et Santana Moss. Son pourcentage d’efficacité devra s’améliorer mais quand même, ce fût un bon départ pour McNabb, considérant que la défensive des Cowboys est dans l'élite de la NFL et l’a encore démontré hier soir.
Clinton Portis et Larry Johnson avaient l'air de deux vieux RB qui n’avaient plus grand-chose dans les jambes. Une situation à suivre de près pour les Skins qui n’ont pas les receveurs de passes pour compter sur l’attaque aérienne pour gagner des matches. Il faut dire que si l’on se fit à ce qu’on a vu hier soir, c’est la défensive qui va leur donner des victoires plus souvent qu’autrement. Elle a été efficace hier à soir à mystifier les Cowboys sur plusieurs séquences.
Mais c’est surtout Wade Phillips qui a été le plus mystifié hier soir, nous prouvant encore une fois qu’il a la crédibilité d’une plante verte à titre de coach d’une équipe de football professionnel. Son playcalling en fin de première demie à coûté le match aux Cowboys. Au lieu de laisser les 4 secondes s’égrainer pour terminer la demie, Phillips a plutôt choisi de tenter de marquer, résultant en un pitoyable fumble de Tashard Choice que DeAngelo Hall a ramené sur 32 verges pour le touché.
L’attaque des Cowboys a été efficace mais ce sont les pénalités qui sont venus éteindre les chances du Dallas de l’emporter. Le RT Alex Baron a d’ailleurs à lui seul coûté 10 points en deuxième demie avec 3 punitions pour avoir retenu dont une, pathétique, sur le dernier jeu du match qui aurait permis à Roy Williams de donner la victoire aux Cowboys. Une défaite extrêmement coûteuse contre un rival de division. Ça va chauffer aussi à Dallas très, très bientôt.