J’ai acheté Télérama cette semaine, non pas par infidélité à mon magazine habituel mais parce qu’il était vendu avec un DVD des Rolling Stones. J’en ai profité pour le lire évidemment et la conclusion qui s’impose c’est que Télérama est le magazine TV de ceux qui ne la regarde pas ! Si vous saviez le temps que j’ai passé à tout lire, heureusement que je ne bosse plus sinon ça m’aurait occupé toutes mes soirées !
Lundi j’attaque la semaine en beauté avec Castle sur France2. Deux excellents épisodes où l’humour n’était pas l’ingrédient principal, ce soir nous étions dans le poignant et l’émouvant. Dans le premier Kate Beckett enquête sur un meurtre qui la remet sur la piste du meurtrier de sa mère, tuée il y a une dizaine d’années. Ensuite j’enchaîne sur France5 avec la fin de l’émission C la rentrée. Tous les animateurs de la chaîne sont réunis autour de la table d’Alessandra Sublet – la merveilleuse ! – pour un dîner convivial préparé par Julie Andrieu – la superbe ! – Outre le plaisir de retrouver ces délicieuses hôtesses, la réunion de tous ces présentateurs semblait leur faire à tous réellement plaisir, ça se voyait sur le plateau, ce qui par contagion atteint le téléspectateur lui aussi ravi.
Mardi, cruel dilemme, sur ARTE la nouvelle saison des Tudor, sur M6 le football ! Dans de telles circonstances il faut garder son calme pour maîtriser la situation au mieux. Ce soir j’ai fait des miracles avec ma zapette, regardant les deux programmes en même temps, sans rater un seul temps fort de ces deux programmes. Je suis assez fier de moi, je dois le reconnaître sans fausse modestie. Les Tudor, la série haut de gamme reprend là où nous l’avions laissée, les costumes, les décors et les éclairages sont splendides, les personnages sont sordides et les acteurs excellents. Quant au football, Bosnie/France, ce fût la divine surprise de la soirée. Des Bleus qui jouent juste, qui marquent 2 buts (Si, je vous le jure !) et n’en prennent pas un seul (Non, je ne déconne pas !). Mais alors, ils ont gagné ? Ouiiiii ! Pas d’emballements précoces, le chantier de la reconstruction est toujours là, mais ça file du baume au cœur. Par parenthèse, comme l’avouait dépité un journaliste sur ITV quelques minutes après le match, après avoir expliqué toute la semaine que la France avait peu de chances de faire un bon résultat en Bosnie, il allait falloir expliquer maintenant, pourquoi elle avait quand même battu cette équipe de Bosnie. Je l’ai laissé s’empêtrer dans ses contradictions pour me coucher le sourire aux lèvres.
Mercredi longue soirée télé, d’abord sur TF1 avec Mentalist pour deux épisodes. Les longs écrans de pub qui tronçonnent le programme m’exaspèrent et j’ai du mal à me passionner vraiment, comme de plus les scénarios n’étaient pas tous du même niveau je n’ai pas eu de mal à quitter la chaîne pour
Jeudi, pour compenser la soirée d’hier, un programme court sur France5 avec La grande librairie. François Busnel avait invité entre autres, deux poids lourds et surtout deux « bons clients » des émissions littéraires, Jean d’Ormesson et Amélie Nothomb. Le premier, malgré son âge avancé conserve un œil bleu délavé plein de gourmandise et un humour délicat qui le rendent immédiatement sympathique, à l’écouter parler on
Vendredi je snobe NCIS car j’avais envie de renouer avec Boulevard du Palais sur France2. Il y a longtemps que je n’avais suivi les enquêtes menées par la juge d’instruction Nadia Lintz (Anne Richard) aidée par le commandant Rovère (Jean-François Balmer). Funeste erreur, si Balmer et Olivier Saladin (le légiste) sont toujours impeccables, le scénario était franchement plat et truffé d’incohérences. Une autre fois peut-être ?
Heureusement dimanche termine la semaine en fanfares avec le classique entre les classiques, Casablanca sur ARTE, le film (1942) de Michael Curtiz avec Humphrey
Globalement une bonne semaine télé, deux films excellents, deux séries remarquables et un match de football qui m’a redonné le sourire. Joli score pour seulement sept jours.