Après l’anecdote du google bombing qui m’amène chaque jour une centaine de visiteurs à l’aide du mot de recherche « Sarkozy trou du cul du web », et la stupéfiante information selon laquelle l’UMP a acheté le mot perquisition sur google pour dévier l’information vers son site (de quoi nettement perturber la perception intellectuelle du public non averti…toujours plus vers le mensonge !), voila qu’un autre scandale vient de frapper google et ses nouvelles fonctions..
Un chercheur en linguistique, Jean Véronis, dont je connaissais déjà le blog pour d ‘autres raisons (en fait, celle-ci ), vient de découvrir qu’en tapant certains mots sur le moteur de recherche, on obtenait des résultats très étonnants qui ont fait titrer à certains : google est-il raciste ?
Google peut-être pas, mais ceux qui sont à l‘origine de ces résultats pitoyables, très certainement… Le débat est maintenant de savoir si l’on doit ou non effacer ces insanités de nos fenêtres de recherche ou pas… Et donc de la conception de la liberté d’expression à la française (l’expression du racisme et de l’antisémitisme, par exemple, n’y est pas un droit, mais un délit) ou à l’américaine, dans laquelle on peut quasiment dire tout et n’importe quoi (hormis ce qui relève de l’incitation à commettre des crimes ou délits ; cf. le « Patriot Act »).
Moi, je suis français. Et j’aimerais donc que la loi soit enfin respectée. Sur le Net et ailleurs… Y compris aux plus hauts sommets de l’Etat. Un Etat dans lequel on peut légitimement regretter que les discriminations soient de plus en plus visibles, tolérées, exprimées, au plus grand mépris des lois de la République. Mais il est vrai qu’ils ont une excuse : les écoles de formation de l’UMP doivent probablement y former, si l’on en juge par ces quelques petits exemples si judicieusement (judiciairement ?) choisis, sans aucune forfanterie… A moins que vous ne préfériez ce bouquet final dans lequel il n’y a qu’à puiser.
Non à cette politique raciste et xénophobe qui déshonore notre pays et fait affront à l’humanité toute entière !
Vive l’évolution ! Et non la régression… comme celle que nous vivons à présent tous les jours depuis 2007. Faut qu’ça pète, nom de bois !