Content néanmoins d'avoir retrouvé un peu de place dans le journal pour parler des BleuEs. de 2001, année où j'ai commencé à suivre le foot féminin et jusqu'à l'Euro 2005, je n'ai pas eu à me plaindre de l'espace accordé. On m'a envoyé à l'Euro 2001 en Allemagne, à la Coupe du monde 2003 aux Etats-Unis et donc à l'Euro british en 2005. A chaque fois, j'ai eu de la place, parfois même des pages pleines... Eh oui, du foot féminin sur une page complète de L'Equipe, ça a existé et il n'y a pas si longtemps que ça. Mais voilà, à force de se faire sortir au premier tour, les Bleues ont perdu de leur crédit. La sensibilité de nouveaux responsables a fini d'achever le foot féminin dans le journal avec même la disparition des résultats de D1 chaque lundi... Avec ce suivi du barrage contre l'Italie, j'espère que la pompe a été réamorcée (j'ai hélas quelques doutes là-dessus...). Maintenant, ce serait bien que les Bleues se qualifient pour cette Coupe du monde.
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Côté perso, l’Eurostar - Tri-City-Athlon conclura mardi ma saison sportive 2010 (la traversée de Paris en aviron, le 26 septembre est plus du plaisir que du sport). Pour ceux qui ont manqué l’épisode précédent, on va aller nager 1500m dans le bassin de la Vilette à Paris, prendre le Thalys, rouler 40km autour de l’Atomium de Bruxelles, prendre l’Eurostar, et courir 10km à Regent’s Park, à Londres. Le tout dans la même journée. Honnêtement, ce n’est pas vraiment un triathlon mais plutôt trois séances de sport dans la journée. Etant une quiche en transition, ça m’arrange… Je vous raconterai tout ça dans la prochaine news of course. Ensuite ce sera repos et passage au contrôle technique. Cela devient indispensable car l’état général ne s’arrange pas du tout. Le pied droit est de plus en plus douloureux avec parfois du mal à marcher. A priori, ça sent l’aponévrosite plantaire… un truc chiant et long à soigner. J’ai déjà eu ça il y a quelques années et je n’en garde pas un très bon souvenir. La cheville droite pose aussi des problèmes… Bref, avant d’étudier le calendrier 2011 qui sera sans doute axé autour de la course d’orientation (je vais aussi probablement me mettre à l’aviron), va falloir passer au garage.
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Mais le plus important est pour moi de faire passer le message qu'être handicapé n'est pas rédhibitoire pour la pratique du sport. Comme me l'ont dit mes interlocuteurs, les parents, souvent mal informés, n'envisagent pas une pratique sportive pour leur enfant handicapé. A tort. D'autant plus regrettable que le sport peut être un formidable outil pour reprendre confiance en soi. Alors n'hésitez pas à faire passer le message... Si cette chronique peut servir à ça, j'en serai le plus heureux du monde.
Je vous mets donc les liens vers les sites de la fédé handisport et celle du sport adapté.
Dans Handisport, il y a aussi « sport »
Les athlètes handisports représentent souvent brillamment la France à travers le monde. Ils partiront ce week-end à la rencontre du public parisien. L'occasion de revenir sur une pratique souvent méconnue.
Vendredi et samedi, sur le parvis de l'Hôtel de ville de Paris, EDF et la Fédération Française handisport proposaient une rencontre avec les activités handisports. Pas toujours évident de parler du handicap sans tomber dans le pathos. La crainte de ne pas trouver les bons mots, d'en faire trop dans le côté « je fais pleurer dans les chaumières » avec des histoires de vie souvent difficiles. Peut-être aussi, parce que le handicap fait peur.
Né en 1954 sous l'égide de l'Association Sportive des Mutilés de France devenue en 1963 la Fédération Sportive des Handicapés Physiques avant d'être rebaptisée Fédération Française Handisport, sa forme actuelle, en 1977, le handisport regroupe aujourd'hui les handicapés physiques et sensoriels (le handicap mental et les troubles psychiques sont gérés par la Fédération Française du Sport Adapté). « Nous comptons environ 25000 licenciés, éclaire le DTN Jean Minier. Ce n'est pas suffisant par rapport à l'éventail de nos disciplines. Nous avons besoin d'attirer davantage pour rendre la pratique plus intéressante. C'est notre cheval de bataille. Notre objectif est d'atteindre les 30 000 pratiquants en 2012. »
« Pour être médaillé paralympique, il faut s'entraîner cinq ou six fois par semaine, comme les valides, insiste Jean-Paul Moreau, le secrétaire générale de la Fédé Handi. Il y a désormais une réelle concurrence. Par rapport aux valides, nos contraintes ne sont pas les mêmes. En athlétisme par exemple, un fauteuil compétitif, léger, tout en carbone, résistant etc., c'est 7000 euros ! Les vieilles charrettes, pour être performant, c'est fini. »
« Si un myopathe vient nous voir à la fédé avec son fauteuil électrique, on doit être capable de lui proposer une réponse, martèle Moreau. On a aujourd'hui 1100 associations et sections. On progresse. Avant, il fallait parfois faire 250km pour trouver un club qui puisse vous recevoir. Aujourd'hui, la moyenne ne doit pas dépasser les 50km. Mais il faut encore agrandir cette toile d'araignée. »
Ces quatrièmes rencontres EDF-Handisport peuvent y contribuer. Elles doivent aussi servir à informer. Handicapés mais aussi valides. « Les sportifs handicapés sont généralement bien acceptés dans les clubs valides, éclaire Jean-Paul Moreau. Mais en petit nombre. C'est compréhensible car voir débarquer un grand nombre de handicapés peut faire peur. Il faut être nature. Dans les deux sens. Certaines personnes sous prétexte qu'elles sont handicapées estiment qu'elles ont le droit à tout. Mais non, elles n'ont pas plus de droits que les autres. La société doit juste accepter les différences, sans nécessairement faire de cadeaux. Lors de ce rendez-vous sur le parvis de l'Hôtel de ville, des écoles qui vont venir, des parents vont découvrir que leur enfant peut faire du sport malgré son handicap. Ils vont trouver leur bonheur. Cette journée, où pour la première fois nous allons travailler à l'échelon national avec la Fédération Française du Sport Adapté (FFSA), c'est du partage, des rencontres, des échanges. » Tout ce qui caractérise le sport. Tout simplement.