Les galères de Saint Pingouin qui voulait avoir un iglou

Comme vous le savez ou pas, nous galérons le manchot et moi depuis début 2010 pour acheter un toit à nous.

Résumé des épisodes précédents, et derniers développements.

D'abord, nous devions acheter une maison dans un charmant village de la campagne mosellane, mais au moment de signer le compromis, le vendeur nous a fait faux bond, car soit disant les agences immobilières étaient prioritaires par rapport à nous.

1 mois plus tard, nous recevions un sms du vendeur, nous annonçant que sa maison était à nouveau en vente. Vérification faite sur leboncoin, elle était toujours au même prix et avait perdu 20 m² au passage. Un compromis caduque à cause de la surface réelle du logement ? En tout cas, ça ne nous encourageait pas à vouloir faire affaire avec cette personne peu recommandable finalement.

Ne trouvant pas notre bonheur, nous avons donc décidé de faire construire. Nous avons donc trouvé un terrain auprès d'un particulier, signé un compromis chez le notaire, et vogue la galère, ne restait qu'à trouver le financement. L'achat du terrain n'étant pas conditionné par l'obtention du permis de construire (vendeur pressé, et nous voulions prendre notre temps pour avoir LA maison qui nous convienne, et pas la première saloperie sur catalogue que tout le monde habite dans le village) il nous suffisait d'obtenir un prêt.

Evidemment, malgré le passage par un courtier, ce ne fut pas si simple que ça : les délégations d'assurances, l'obtention de l'offre de prêt, tout cela prend du temps quand ça me concerne, car je suis impregnée de mauvaises ondes. Impossible d'avoir un rendez-vous rapide à la banque, la banque qui ne veut plus financer parce qu'on achète le terrain nu, puis finalement si, les assurances qui ne veulent plus m'assurer parce qu'elles croient que je fais un métier dangereux (non je vous assure je ne suis pas tueur à gage, mais des fois j'aimerais...), une perte de temps incroyable au final.

Entre temps, le vendeur du terrain s'impatiente, peut-être légitimement, nous menace car ça prend trop de temps, mais ne comprend pas que nous sommes de toute bonne foi, et que les bâtons dans les roues viennent des établissements bancaires et des assurances.

Finalement arrive le jour de la signature, et évidemment, comme d'habitude, la banque n'a pas débloqué le prêt (alors que deux jours avant c'était bon). Tout ça à cause... des délégations d'assurances, auxquelles je n'ai rien compris : soit ce n'est pas bon, soit elles n'ont pas été envoyée par le courtier à la banque, je n'en sais rien. J'ai une tête comme ça, j'en ai marre de me faire insulter en public par le vendeur, sans compter la canicule qui a failli avoir ma peau et le congèl qui nous lache en même temps. Bref, ça a mal commencé, et il n'y a pas de raison que ça s'améliore.

L'acte de vente est quand même signé, sous réserve, et ne sera validé par le notaire que lorsque le prêt sera transféré dans la poche de l'étude.

Je passerai sous silence l'attitude plus que discutable du clerc de notaire, qui nous a  manqué de respect à plusieurs reprises, et l'attitude globale de l'étude de notaire, qui était totalement du côté du vendeur et ne voulait pas comprendre nos soucis. Selon eux nous le faisions exprès. Toujours est-il qu'il a fallu se battre pour avoir une copie de l'acte de vente. Quand je signe quelque chose en 3 exemplaires, j'aime bien en garder une trace. Il faut croire que ma requête était totalement folle. Toujours est-il que la dernière fois que je suis passée chez un notaire, il m'avait traitée avec respect et j'avais eu droit à mon exemplaire d'acte de vente quand je suis partie, ainsi que du décompte des honoraires versées et un reçu.

Bref, 6 mois de galères ou presque, mais ce n'était pas fini. Nous pensions pouvoir poser un permis de construire rapidement, hélas... les constructeurs de maisons sont des gens débordés, et n'ont que très peu de temps à nous accorder. En plus, ils ne font pas le déplacement pour voir la topographie du terrain et font des devis qui n'ont aucun intérêt car pas adaptés aux contraintes individuelles du terrain !

La suite au prochain épisode...