Balloté au sein des vagues. Bousculé par la folle houle. Éclaboussé par les embruns. Secoué, balancé, entre creux et cimes. On est au coeur de la mer agitée. Pas de rive en vue. Pas de lumière à l’horizon. Rien à quoi se raccrocher. Solitude du navigateur livré à l’océan infini. Mais est-on même sur un bateau?
Livré à l’océan en colère qui nous fait dériver où il veut. L’océan maître de cérémonie. A tout moment, on croit sombrer. Et ça dure. Et ça dure. C’est long. Long. Garder la tête hos de l’eau. Regarder le ciel et voir l’espace libérateur au-dessus de soi…
MJL