Vous avez sans doute remarqué, après la trêve estivale, nous avons droit aux mêmes rengaines automnales, aux mêmes impossibles marronniers : la rentrée syndicale et l’éclosion des publicités contre les poux dans les vitrines des pharmaciens.
Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il y a un lien de cause à effet entre ces deux sorties de septembre, pour autant, on se doit de le constater surtout quand on est parents d’enfants qui entrent à l’école. Ces pauvres parents subissent souvent la double peine parce qu’ils vivent l’invasion des premiers poux sur la tête de leurs progénitures et les premières grèves de l’éducation nationale.
Immanquablement, les fabricants d’anti-poux annoncent l’arme fatale pour tuer larves et insectes parasites sans parvenir à se débarrasser totalement du plus vieux compagnon de l’homme (des scientifiques auraient retrouvé des poux vieux de 10 000 ans !).
Immanquablement, les syndicats annoncent une « rentrée à haut risque » et réveillent les jamais-contents de la République (enseignants, cheminots, postiers, fonctionnaires…) de leur torpeur qui défilent entre République et Bastille pour réclamer toujours plus, bramer leur rancœur et… chercher des poux dans la tête du gouvernement !
Photos : D.R.