Il n'était pas un cinéaste engagé au sens politique du terme mais il savait mieux que quiconque aller à l'encontre des
idées reçues, révéler les turpitudes et les bassesses, dévoiler le vide des existences tout en conservant un humour décapant qui n'ôtait rien à la gravité du propos. Un dissident, un rêveur
solitaire qui savait mieux que tout disséquer la bourgeoisie française -petite la bourgeoisie - au scalpel loin du politiquement correct. Il était gourmand de la vie. Il était dérangeant et il
n'est plus.Claude Chabrol : D'autres en parleront savamment et certains mieux encore. Ils nous restent ses films... voir ou
revoir.Pour Dovobo de Carabagne...
Ah Emma Bovary...