Et l’accueil, l’ambiance toujours très chaleureux.
Les meilleures toiles de Colette Camaly, pour moi, sont celles qui croquent des personnages, surpris dans leur intimité. Un couple, trois copines…Le rapide coup de crayon ou de pinceau, la touche vive…L’artiste ne s’ appesantit pas sur le détail. (On pense parfois à des croquis de styliste). Le décor est juste évoqué. Les textiles, les vêtements sont suggérés de quelques lignes et pointes de couleur. C’est suffisant. Rien de lourd. Rien d’inutile.
Les personnages n’ont pas de visages…ça ne me gêne pas vraiment, ça fait partie de ces atmosphères à peine esquissées. Juste ressenties le temps d’un bref passage, d’un court regard. Mais…On peut quand même penser que la peintre ne sait pas faire les visages…Attention! (Un seul se montre, dans le couloir)
Les paysages, villages ou marines, m’ont beaucoup moins intéressée. Forcément plus « secs ». L’atmosphère n’est pas la même.
Côté sculptures, on admire des bronzes abstraits de Françoise-Faure-Couty. Volumes et lignes qui se courbent, s’enroulent, se mêlent…Au gré de vos états d’âme (ou de ceux de l’artiste), ce sont vos amours, vos rêves, vos vies, vos envies, vos questions…( Beaucoup sont de petit format: sympas)! Pas très original, bien sûr, du déjà vu, mais nos regards aiment toujours se laisser séduire par ces formes lisses et patinées.
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Ouvert les vendredi-samedi-dimanche (10-12 h et 15-19h)